
L’alcool nuit au fœtus dès la première semaine de grossesse, selon une étude
Le Journal de Montréal
La consommation d’alcool par la mère peut avoir des effets néfastes sur le fœtus dès la première semaine de grossesse, selon une nouvelle étude montréalaise.
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L’étude publiée lundi dans le journal «Clinical Epigenetics» est arrivée à la conclusion que l’alcool peut altérer les mécanismes biologiques, comme le développement embryonnaire.
«Nos résultats démontrent qu’une forte exposition prénatale à l’alcool sur une courte période altère les futurs profils de méthylation de l’ADN du cerveau du jeune embryon et augmente le nombre de défauts morphologiques, et ce, dès la première semaine de grossesse», a indiqué Serge McGraw, chercheur au CHU Sainte-Justine et professeur au département d'obstétrique-gynécologie de l’Université de Montréal.
Les chercheurs recommandent de s’abstenir de consommer de l’alcool pendant les neuf mois de gestation, comme le préconise la santé publique.
«Suivant la fécondation de l’œuf, il s’écoule de 8 à 10 jours avant que l’embryon, constitué alors d'environ 128 à 256 cellules, ne s’implante dans l’utérus. Puisqu’il "flotte" dans le système reproducteur féminin et n’est pas physiquement relié à la mère par le placenta, il n’y a pas d’échange direct de nutriments à travers la circulation sanguine», a expliqué Lisa-Marie Legault, étudiante de doctorat et première auteure de l’étude.
«Or, moins d’une heure après avoir consommé des boissons alcoolisées, les molécules toxiques sont présentes dans tous les organes de notre corps», a précisé Mme Legault.
Selon l’étude, les erreurs épigénétiques sont à l’origine de problèmes morphologiques dans le cerveau durant le développement embryonnaire. Elles peuvent même avoir un lien avec le trouble du spectre de l’alcoolisation fœtal (TSAF).
«Lorsque nous avons isolé et analysé le cerveau d’embryons exposés à l’alcool sans défauts physiques apparents, nous avons découvert la présence d’une multitude de perturbations épigénétiques au niveau de la méthylation de l’ADN», a détaillé Serge McGraw.

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