L’échangeur Turcot est «vert» grâce à une centrale controversée en Inde
Le Journal de Montréal
L’échangeur Turcot est loin d’être aussi vert que le prétend le gouvernement. Une grande partie des émissions de gaz à effet de serre (GES) lors de la construction a été compensée grâce à un projet controversé de centrale hydroélectrique en Inde.
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Le ministre des Transports François Bonnardel vantait cet automne la « carboneutralité » de Turcot.
Le constructeur de l’échangeur, le consortium KPH, a ainsi choisi de compenser les trois quarts de ses émissions en achetant des crédits carbone d’un projet de centrale hydroélectrique nommé Parbati 3.
Or, notre Bureau d’enquête a découvert plusieurs éléments douteux associés à ce projet de la National Hydroelectric Power Corporation (NHPC).
Déforestation et champs endommagés
Ce complexe, comme d’autres centrales hydroélectriques dans la province du Himachal Pradesh, au nord de l’Inde, est critiqué, car l’endroit est géologiquement instable et en proie aux tremblements de terre et aux glissements de terrain.
« Ces projets ne sont pas seulement vulnérables, ils rendent également la région plus sujette aux catastrophes en exacerbant les impacts des dangers existants », précise Manshi Asher de l’organisme régional de recherche environnementale et d’actions collectives, Himdhara.
« La construction massive en surface et en souterrain a non seulement causé de la déforestation, impactant ainsi la diversité biologique, mais a aussi perturbé la géologie sensible. Cela a entraîné des dommages aux maisons, aux champs, aux routes et a touché durement les moyens de subsistance des locaux », ajoute-t-il.
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