
France: le droit à l'aide à mourir soumis au vote de l'Assemblée nationale
Le Journal de Montréal
Les députés français votent mardi sur la création d'un droit à l'aide à mourir, première étape d'une réforme majeure de la présidence d'Emmanuel Macron, sur un sujet qui divise la France depuis des décennies.
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Deux propositions de loi sont au menu. La première, portant sur la création d'un «droit opposable» aux soins palliatifs, devrait être approuvée à l'unanimité, mais le sort de la seconde, relative au «droit à l'aide à mourir», est plus incertain.
Ce «droit à l'aide à mourir», autre nom du suicide assisté et de l'euthanasie, sera ouvert aux personnes atteintes «d'une affection grave et incurable» qui «engage le pronostic vital, en phase avancée» ou «terminale», et présentant «une souffrance physique ou psychologique constante».
Il répond à l'objectif de mettre en place un «modèle français» d'aide à mourir, «strict et encadré», a affirmé ce week-end la ministre de la Santé Catherine Vautrin dans le journal La Tribune dimanche, évoquant les malades «pour lesquels les soins palliatifs ne répondent plus à leurs souffrances».
Si le texte était définitivement adopté, la France deviendrait le huitième pays européen à légaliser l'aide à mourir.
Il rapprocherait la France de certains pays européens où suicide assisté - l'auto-administration de la substance létale - et euthanasie - provoquée par un soignant à la demande d'un malade - sont autorisés, à savoir les Pays-Bas, la Belgique et le Luxembourg.
