
Ford Mustang Mach-E 2022 : l’électromobilité rendue attrayante
Le Journal de Montréal
L’idée d’acheter un véhicule électrique 100% vous titille? C’est logique, considérant le prix de l’essence et les généreux rabais octroyés par les gouvernements
Il faut admettre que Ford rend cette idée alléchante avec son Mustang Mach-E. Ce n’est toutefois pas sa motorisation électrique qui rend le Mach-E si désirable. C’est le petit poney qui orne son bouclier avant et son nom. Enlevez ces deux attributs et ce ne serait qu’un utilitaire parmi tant d’autres.
Le nom Mustang résonne encore très fort dans l’esprit des consommateurs. Certains ont longtemps rêvé de s’offrir ce pony car mythique, mais, faute de moyens financiers ou en raison de son côté très peu pratique, ils ont dû laisser ce rêve sur la glace. Maintenant, la glace a fondu. Plutôt que d’acheter « une » Mustang, ils peuvent s’offrir « un » Mustang, un utilitaire élégant ayant une conduite agréable, cinq « vraies » places, confortables de surcroît, et un coffre arrière adapté aux virées dans les magasins-entrepôts.
Le Ford Mustang Mach-E est un nouveau véhicule. Nouveau de A à Z. Assemblé au Mexique, son architecture de véhicule électrique, sa carrosserie à hayon et ses quatre roues motrices (optionnelles) en font un véhicule idéal pour le Québécois moyen. À condition que cet automobiliste qui dispose d’un espace de stationnement privé avec sa propre borne de recharge de niveau 2 (240 V). C’est le scénario souhaitable pour rendre l’électromobilité agréable et pratique.
Pour valoriser l’électromobilité, il faut aussi une autonomie satisfaisante. Or, les deux batteries proposées pour le Mach-E en donnent amplement. Celle de 68 kWh équipe les versions moins coûteuses et celle de 88 kWh, les versions cossues et plus performantes.
Le Mach-E Select d’entrée de gamme (à partir de 54 495 $), qui est admissible aux rabais gouvernementaux du Québec, ne peut avoir autre chose que la « petite » batterie. D’après les chiffres publiés par Ressources naturelles Canada, elle lui donne 370 ou 340 km d’autonomie, selon que l’on choisit d’avoir deux ou quatre roues motrices. Pareille autonomie conviendra à bien des automobilistes qui ne font guère plus qu’un aller-retour d’une cinquantaine de kilomètres quotidiennement pour le travail. Faites le calcul. Vous pourriez être surpris.
Située une coche plus haut dans la gamme, la version Premium peut avoir la même batterie (à partir de 59 495 $) ou celle de 88 kWh, contre supplément. Cette batterie hausse l’autonomie à 483 ou 435 km, toujours selon le type de rouage d’entraînement choisi, et cette version est également admissible aux rabais gouvernementaux.

Le web est rempli de créations dont le but est de répondre à ces questions commençant par « et si…? ». L’intelligence artificielle de nos jours facilite bien sûr les choses, mais il faut aussi souligner le travail de nombreux artistes du numérique, comme nous l’avons vu avec ces sept véhicules issus d’un univers parallèle.

Le magazine américain Consumer Reports vient de publier son nouveau classement annuel des marques automobiles et des modèles avec la meilleure fiabilité anticipée. L’exercice se base sur un sondage auprès de propriétaires et des données sur plus de 380 000 véhicules des années 2000 à 2025 (et quelques 2026) en tenant compte de 20 catégories de problèmes. Un pointage est ensuite attribué sur une échelle de 100.

Non, la Mazda3 ne se renouvelle pas pour l’année modèle 2026. La prochaine génération devra attendre encore, finalement. Si certains consommateurs seront déçus, la division canadienne de Mazda ne s’en plaindra pas, elle qui a vu les ventes de sa voiture compacte augmenter de 46% durant les trois premiers trimestres de 2025 par rapport à la même période de l’année précédente.

Le retour du V8 HEMI de 5,7 litres dans le Ram 1500 (et celui du V8 HEMI de 6,4 litres dans le Jeep Wrangler) pour l’année modèle 2026 a beaucoup défrayé les manchettes. Même s’il existe des options plus modernes et plus performantes comme le Hurricane à six cylindres biturbo chez Stellantis, de nombreux conducteurs restent accrochés à la mécanique à huit cylindres, notamment pour une question de son et de sensation.









