
Dodge Hornet PHEV 2024 : du potentiel mal exploité
Le Journal de Montréal
Il ne reste plus grand-chose chez Dodge depuis le retrait des mythiques Challenger et Charger, bien que cette dernière reviendra bientôt avec des motorisations à essence mais aussi électriques. Entre-temps, la marque américaine compte sur le Durango — qui multiplie ses éditions limitées —, et le Hornet qui est débarqué l’année passée.
Le VUS compact est la porte d’entrée à la « fraternité musclée de Dodge » (Dodge Brotherhood of Muscle) en raison de ses performances relevées et de son design costaud. L’idée d’introduire un utilitaire compétitif qui peut également être doté d’une motorisation hybride rechargeable tombe à point. Le segment est en manque de dynamisme et le Hornet suit la tendance vers l’électrification.
Ce frelon a-t-il de quoi piquer l’intérêt des consommateurs? Pour le confirmer, nous avons conduit la version R/T Plus hybride rechargeable.
Si l’extérieur est distinctement Dodge, plusieurs éléments retrouvés à bord proviennent de la firme italienne Alfa Romeo et de son cousin le Tonale. L’habitacle est élégant avec ses lignes dynamiques, notamment avec le volant à base plane et l’instrumentation numérique au design sportif de 12,3 pouces. De plus, la qualité de finition paraît bonne. Les audiophiles seront servis par une chaîne Harman Kardon de 465 watts à travers 14 haut-parleurs.
Le système multimédia de 10,25 pouces incorpore l’interface Uconnect 5. Même si la présentation s’avère chargée, elle demeure intuitive à employer. Cependant, les icônes pourraient être plus grosses pour faciliter la navigation à travers les menus. Mentionnons au passage un petit bémol concernant la caméra de recul. L’image est claire à l’arrêt, mais la projection en mouvement se fait en décalage.
La principale déception se trouve sur le volant et autour du poste du conducteur. L’ergonomie et la réactivité des commandes ne sont pas à point. D’abord, la disposition du levier pour les essuie-glaces ne s’emploie pas instinctivement. Il faut jouer avec une molette et donner une impulsion vers le bas pour activer (ou désactiver) l’essuie-glace arrière. Puis, les boutons pour changer les modes de conduite et pour modifier les menus dans l’instrumentation tardent à répondre.
Sur une note plus positive, les sièges baquets soutiennent adéquatement le corps, malgré leur fermeté. Par ailleurs, le pédalier semble étroit, au point où le pied droit frôle légèrement le frein. Il ne s’agit pas d’un problème majeur, mais important à souligner.

Le web est rempli de créations dont le but est de répondre à ces questions commençant par « et si…? ». L’intelligence artificielle de nos jours facilite bien sûr les choses, mais il faut aussi souligner le travail de nombreux artistes du numérique, comme nous l’avons vu avec ces sept véhicules issus d’un univers parallèle.

Le magazine américain Consumer Reports vient de publier son nouveau classement annuel des marques automobiles et des modèles avec la meilleure fiabilité anticipée. L’exercice se base sur un sondage auprès de propriétaires et des données sur plus de 380 000 véhicules des années 2000 à 2025 (et quelques 2026) en tenant compte de 20 catégories de problèmes. Un pointage est ensuite attribué sur une échelle de 100.

Non, la Mazda3 ne se renouvelle pas pour l’année modèle 2026. La prochaine génération devra attendre encore, finalement. Si certains consommateurs seront déçus, la division canadienne de Mazda ne s’en plaindra pas, elle qui a vu les ventes de sa voiture compacte augmenter de 46% durant les trois premiers trimestres de 2025 par rapport à la même période de l’année précédente.

Le retour du V8 HEMI de 5,7 litres dans le Ram 1500 (et celui du V8 HEMI de 6,4 litres dans le Jeep Wrangler) pour l’année modèle 2026 a beaucoup défrayé les manchettes. Même s’il existe des options plus modernes et plus performantes comme le Hurricane à six cylindres biturbo chez Stellantis, de nombreux conducteurs restent accrochés à la mécanique à huit cylindres, notamment pour une question de son et de sensation.









