De Montréal à Ottawa à Calgary: le parcours endiablé de la famille Poulin pour vivre les débuts de Samuel avec les Penguins Une passe sur un but d’une légende Le frigidaire de la famille Poulin
Le Journal de Montréal
«Quand nous sommes embarqués dans la voiture qui nous conduisait au Saddledome de Calgary, nous étions tous rivés sur nos cellulaires pour suivre le match. Nous avons crié comme des fous quand Sam a obtenu sa passe.»
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La première passe de Sam, c’est Samuel Poulin. Celle qui raconte l’anecdote, c’est la maman, Annick Corbeil Poulin.
Mardi dernier, Poulin a endossé l’uniforme des Penguins de Pittsburgh pour une première fois dans la Ligue nationale de hockey (LNH). Il a vécu son baptême dans un revers de 4 à 1 contre les Flames, à Calgary. Il a participé au but d’Evgeni Malkin au début de la deuxième période.
Rappelé des Penguins de Wilkes-Barre/Scranton le 23 octobre, Poulin a regardé un premier match de la passerelle de presse le jour suivant contre les Oilers à Edmonton. Mais le 25 octobre vers 11h30, il a appris qu’il jouerait contre les Flames.
«Je l’ai su pendant notre rencontre d’équipe le matin du match, a précisé Poulin en entrevue au Journal. Pendant la rencontre, j’essayais d’écouter le plus possible et de ne pas trop penser à ce que je venais d’entendre. Mais c’était difficile. On avait un dîner et du temps pour une sieste. Je n’ai pas trop fermé l’œil, les émotions étaient dans le tapis et je ne réalisais pas encore ce qui allait se passer dans les prochaines heures. C’était assez fou.»
«Après le match, c’était encore plus fou quand j’ai vu ma famille. J’étais tellement heureux de les voir. C’était juste une superbe journée. J’avais le goût de les serrer dans mes bras. Dès que j’ai vu ma famille, j’ai enlacé mon frère [Nicolas]. Il était le premier à venir me voir. Il m’a dit qu’il était fier de moi et qu’il savait que j’étais pour me rendre dans la LNH. J’ai reçu de bons mots de tout le monde.»
Course contre la montre
