
Dans les poubelles de Pierre Fitzgibbon
Le Journal de Montréal
Nous sommes en pleine crise du logement. Des locataires prient pour ne pas se faire évincer, hantés par la perspective d’aboutir dans un appartement trop petit qui sent le moisi pour 400 $ de plus par mois que ce qu’ils paient actuellement.
Les propriétaires, eux, espèrent que les taux d’intérêt ne flamberont pas trop, surtout ceux qui ont acheté récemment à un prix de fou. Pas plus tard que jeudi, la Banque du Canada sonnait l’alarme.
Pendant ce temps, le gouvernement du Québec a choisi de prêter 30 M$ de fonds publics au géant américain Sonder, qui fait dans la location d’appartements à court terme.
Des condos offerts sur Airbnb de 150 $ à 2000 $ par nuit, qui servent de solution de rechange aux chambres d’hôtel traditionnelles et ne sont donc pas disponibles pour loger les ménages en quête d’un appartement pour la prochaine année.
Les journalistes Jean-François Cloutier, Dominique Cambron-Goulet et Charles Mathieu, de notre Bureau d’enquête, ont révélé l’affaire cette semaine.
Mal informée
Moralement, le gouvernement Legault a-t-il raison de soutenir Sonder, dont le président vient d’acheter une villa de 9,2 M$ US en Californie ? Les partis d’opposition ont demandé jeudi que l’aide financière soit suspendue, compte tenu de « l’impact négatif de l’hébergement touristique à court terme sur la crise du logement ».
Bien que le prêt d’Investissement Québec relève du ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon, c’est sa collègue au Tourisme, Caroline Proulx, qui est allée au bâton pour défendre le gouvernement. Mais la ministre était mal informée. Elle a affirmé que « Sonder, ils n’exploitent qu’en zone commerciale » et qu’ils « n’enlèvent pas de logements locatifs ».
Faux. Au moins 101 appartements gérés par Sonder, à Montréal, ont été créés dans des édifices résidentiels. L’entreprise bénéficie même de droits acquis, car elle loue à court terme des logements dans des quartiers où cette pratique est aujourd’hui interdite.

Le web est rempli de créations dont le but est de répondre à ces questions commençant par « et si…? ». L’intelligence artificielle de nos jours facilite bien sûr les choses, mais il faut aussi souligner le travail de nombreux artistes du numérique, comme nous l’avons vu avec ces sept véhicules issus d’un univers parallèle.

Le magazine américain Consumer Reports vient de publier son nouveau classement annuel des marques automobiles et des modèles avec la meilleure fiabilité anticipée. L’exercice se base sur un sondage auprès de propriétaires et des données sur plus de 380 000 véhicules des années 2000 à 2025 (et quelques 2026) en tenant compte de 20 catégories de problèmes. Un pointage est ensuite attribué sur une échelle de 100.

Non, la Mazda3 ne se renouvelle pas pour l’année modèle 2026. La prochaine génération devra attendre encore, finalement. Si certains consommateurs seront déçus, la division canadienne de Mazda ne s’en plaindra pas, elle qui a vu les ventes de sa voiture compacte augmenter de 46% durant les trois premiers trimestres de 2025 par rapport à la même période de l’année précédente.

Le retour du V8 HEMI de 5,7 litres dans le Ram 1500 (et celui du V8 HEMI de 6,4 litres dans le Jeep Wrangler) pour l’année modèle 2026 a beaucoup défrayé les manchettes. Même s’il existe des options plus modernes et plus performantes comme le Hurricane à six cylindres biturbo chez Stellantis, de nombreux conducteurs restent accrochés à la mécanique à huit cylindres, notamment pour une question de son et de sensation.









