
Congestion routière : Montréal grimpe dans le classement des villes
Le Journal de Montréal
Après une année 2020 marquée par une forte baisse de la congestion routière en raison de la pandémie de COVID-19, les choses se sont passablement replacées en 2021, bien qu’on ne puisse parler d’un vrai retour à la normale sur les routes. Le télétravail et les restrictions sanitaires qui perdurent, évidemment, demeurent la principale explication.
À l’échelle mondiale, la congestion se trouve seulement 10% inférieure au niveau de 2019 – ou 19% aux heures de pointe – selon le dernier rapport annuel sur la circulation du fabricant de systèmes de navigation TomTom. Parmi les 404 villes à l’étude, 283 restaient moins congestionnées en 2021 qu’avant la pandémie.
C’est à Istanbul, en Turquie, que l’on observe le taux de congestion le plus élevé sur la planète, soit 62%. Autrement dit, un déplacement en auto de 30 minutes prend 62% plus de temps que dans des conditions où il n’y a pas de congestion. Le top 5 est complété par les villes de Moscou (61%), Kiev (56%), Bogota (55%), et Mumbai (53%).
En Amérique du Nord, les pires villes pour la congestion en 2021 selon les données compilées par TomTom étaient Mexico (28e rang mondial, 38% de congestion), New York (43e, 35%), Vancouver (53e, 33%), Los Angeles (59e, 27%) et Miami (102e, 28%).
Les automobilistes qui circulent dans la métropole québécoise n’hallucinent pas : le trafic s’est nettement densifié en 2021. Le taux de congestion à Montréal est passé à 24%, une augmentation de 4% par rapport à 2020. La ville a ainsi grimpé du 195e rang mondial au 141e en l’espace d’un an, se rapprochant très près du niveau où elle était en 2018 et 2019 (138e).
Mince consolation, la congestion à Montréal demeure 5% inférieure à ce qu’elle était il y a deux ans.
TomTom nous apprend qu’il y a eu à peine 25 jours de « faible congestion » en 2021 à Montréal, essentiellement concentrés en janvier et février. L’heure de pointe du soir (48% de congestion) continue d’être plus problématique que celle du matin (31%). Le pire moment de la semaine pour être sur la route est le mercredi, jeudi et vendredi entre 16h et 17h.

Le web est rempli de créations dont le but est de répondre à ces questions commençant par « et si…? ». L’intelligence artificielle de nos jours facilite bien sûr les choses, mais il faut aussi souligner le travail de nombreux artistes du numérique, comme nous l’avons vu avec ces sept véhicules issus d’un univers parallèle.

Le magazine américain Consumer Reports vient de publier son nouveau classement annuel des marques automobiles et des modèles avec la meilleure fiabilité anticipée. L’exercice se base sur un sondage auprès de propriétaires et des données sur plus de 380 000 véhicules des années 2000 à 2025 (et quelques 2026) en tenant compte de 20 catégories de problèmes. Un pointage est ensuite attribué sur une échelle de 100.

Non, la Mazda3 ne se renouvelle pas pour l’année modèle 2026. La prochaine génération devra attendre encore, finalement. Si certains consommateurs seront déçus, la division canadienne de Mazda ne s’en plaindra pas, elle qui a vu les ventes de sa voiture compacte augmenter de 46% durant les trois premiers trimestres de 2025 par rapport à la même période de l’année précédente.

Le retour du V8 HEMI de 5,7 litres dans le Ram 1500 (et celui du V8 HEMI de 6,4 litres dans le Jeep Wrangler) pour l’année modèle 2026 a beaucoup défrayé les manchettes. Même s’il existe des options plus modernes et plus performantes comme le Hurricane à six cylindres biturbo chez Stellantis, de nombreux conducteurs restent accrochés à la mécanique à huit cylindres, notamment pour une question de son et de sensation.









