Compostelle et le chemin Mozarabe: comment on a survécu à notre longue randonnée sous le soleil brûlant du sud de l’Espagne
Le Journal de Montréal
Ce printemps, pendant quatre semaines, ma compagne et moi avons marché sous un soleil caniculaire sur le chemin Mozarabe dans le sud de l’Espagne.
En passant par les grandes villes de Grenade, Cordoue, Mérida et Séville, nous avons franchi une distance de 450 kilomètres – à notre rythme, sans trop se presser, en évitant les chaleurs torrides de l’après-midi.
Un pas à la fois, nous avons découvert une région étonnante avec un riche héritage historique romain, musulman et catholique ainsi qu’une économie dominée par la culture des oliviers aux prises avec des problèmes criants liés à la crise climatique.
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Premiers pas
Une des variantes des chemins de Compostelle, le chemin Mozarabe prend sa source dans la ville d’Alméria, sur le bord de la Méditerranée, pour ensuite traverser les régions de l’Andalousie et de l’Estrémadure jusqu’à la ville de Mérida. De là, les randonneurs ambitieux peuvent emprunter la Via de La Plata, chemin plus fréquenté, qui monte vers le nord de l’Espagne jusqu’à Santiago de Compostelle, but ultime de milliers de pèlerins chaque année.
Nous avions des objectifs plus modestes. Nos premiers pas, nous les avons effectués dans la ville de Grenade, site de l’Alhambra, joyau de la culture musulmane andalouse.
Tout près de la ville de Québec, un autre monde s’ouvre à vous à la traversée du fleuve : l’île d’Orléans. Elle a vu passer nos ancêtres, a inspiré Félix Leclerc, et est une terre d’accueil pour de nombreux maraichers et vignerons qui créent des produits extraordinaires. En voiture, en moto ou à vélo, faites le tour de l’île à travers ces 6 activités gratuites ou pas chères.