
Au cœur de l’obscurité
Le Journal de Montréal
Pour passer une merveilleuse fin de semaine pendant que des petits monstres en tous genres déambulent dehors, on peut difficilement imaginer meilleur livre que Notre part de nuit.
L’expression « coup de cœur » n’est pas assez forte pour traduire notre ressenti face à cet incroyable premier roman de l’Argentine Mariana Enriquez. Et il a beau compter près de 750 pages, pas un seul instant on ne s’est ennuyé. Pour tout vous dire, on aurait même souhaité pouvoir lire quelques chapitres de plus !
L’histoire débute aux pires heures de la dictature, quand des centaines de personnes étaient chaque jour emprisonnées, torturées, fusillées ou portées disparues. Au milieu de ce chaos, il y a Juan et son jeune fils Gaspar, qui pleure toujours la perte de sa mère, fauchée trois mois plus tôt par un autobus. Tous deux semblent vouloir fuir quelque chose de menaçant, et lorsque le petit Gaspar se mettra lui aussi à voir les morts qui errent autour d’eux (les échos des personnes assassinées par la junte), on commencera tranquillement à comprendre ce qui se passe.
Une touche d’horreur
En gros, Juan est un médium aux pouvoirs très puissants. Né avec une malformation cardiaque, il est aussi très malade et de ce fait, il ne sera sans doute bientôt plus là pour protéger son fils. De quoi ? Essentiellement de l’Ordre, une organisation secrète vouant un culte aux divinités chtoniennes dans l’espoir d’accéder à la vie éternelle.
Sachant tout ce dont ses membres sont capables pour parvenir à leurs fins, Juan va refuser que Gaspar le remplace un jour au sein de l’Ordre, et pour ça, il sera prêt à tenter l’impossible, même déjouer les démons.
L’écriture est addictive et l’intrigue, qui nous trimballe aux quatre coins du monde, tout simplement fantastique.
Toucher le noir
Les 10 nouvelles de ce recueil ont été écrites par une belle brochette de spécialistes du noir, dont Valentin Musso, Franck Thilliez, Jacques Saussey, Solène Bakowski et Michaël Mention. Si on a envie de s’offrir une petite virée dans les ténèbres obscures de l’âme humaine, c’est le bouquin qu’il nous faut. Certaines histoires, comme No smoking ou Retour de soirée, sont excellentes.

Le web est rempli de créations dont le but est de répondre à ces questions commençant par « et si…? ». L’intelligence artificielle de nos jours facilite bien sûr les choses, mais il faut aussi souligner le travail de nombreux artistes du numérique, comme nous l’avons vu avec ces sept véhicules issus d’un univers parallèle.

Le magazine américain Consumer Reports vient de publier son nouveau classement annuel des marques automobiles et des modèles avec la meilleure fiabilité anticipée. L’exercice se base sur un sondage auprès de propriétaires et des données sur plus de 380 000 véhicules des années 2000 à 2025 (et quelques 2026) en tenant compte de 20 catégories de problèmes. Un pointage est ensuite attribué sur une échelle de 100.

Non, la Mazda3 ne se renouvelle pas pour l’année modèle 2026. La prochaine génération devra attendre encore, finalement. Si certains consommateurs seront déçus, la division canadienne de Mazda ne s’en plaindra pas, elle qui a vu les ventes de sa voiture compacte augmenter de 46% durant les trois premiers trimestres de 2025 par rapport à la même période de l’année précédente.

Le retour du V8 HEMI de 5,7 litres dans le Ram 1500 (et celui du V8 HEMI de 6,4 litres dans le Jeep Wrangler) pour l’année modèle 2026 a beaucoup défrayé les manchettes. Même s’il existe des options plus modernes et plus performantes comme le Hurricane à six cylindres biturbo chez Stellantis, de nombreux conducteurs restent accrochés à la mécanique à huit cylindres, notamment pour une question de son et de sensation.









