
80 ans plus tard, un retour pour la Chrysler Airflow
Le Journal de Montréal
Contre toute attente, le constructeur Stellantis a pris d’assaut le Consumer Electronic Show (CES) pour présenter bien plus qu’un nouveau véhicule, mais aussi une partie de sa stratégie d’électrification de sa gamme. Un message qui se faisait attendre depuis longtemps de la part d’un constructeur qui ces dernières années, a multiplié ses offres de moteurs V8 plutôt que de véritablement emboîter le pas vers l’électrique.
D’entrée de jeu, mentionnons d’abord qu’on exploite avec ce véhicule concept un nom issu du passé, en l’occurrence celui de la Chrysler Airflow. Une voiture qui se voulait à l’époque avant-gardiste et plus aérodynamique que ses rivales.
En somme, un nom lancé il y a près de 80 ans, mais qui cadre parfaitement avec l’ADN de ce véhicule, visiblement très près d’un modèle de production.
Reprenant la forme d’un multisegment de taille intermédiaire, la Chrysler Airflow se veut un premier véhicule 100% électrique pour le constructeur (si vous faites fi de la défunte Fiat 500e). Un véhicule qui devrait circuler sur nos routes en 2025 et qui sera le premier d’une longue lignée, puisque la division Chrysler compte n’offrir que des véhicules 100% électriques d’ici 2028.
Faisant appel à deux moteurs électriques de 150kW respectivement logés sur chacun des essieux, l’Airflow propose un système toutes roues motrices ainsi qu’une autonomie estimée entre 350 et 400 miles (560 à 640 km). La taille des batteries n’est pas confirmée par Chrysler, bien qu’une image graphique illustrant une batterie pleinement chargée à 118 kWh se retrouve dans les documents destinés aux médias. Cela dit, le constructeur insiste plutôt sur cette nouvelle architecture baptisée STLA Brain. Une structure entièrement modulable pouvant recevoir des mises à jour et capable de s’adapter à tout type de véhicule.
Celle-ci intègre d’ailleurs un poste de conduite numérique et paramétrable selon les moindres désirs, ainsi qu’une conduite autonome de niveau 3. À bord, l’Airflow propose un environnement à la fois moderne et lumineux. Sièges flottants, pavillon de verre et superbe éclairage d’ambiance apportent un vent de fraîcheur dans cet habitacle qui se distingue aussi par la présence de sept écrans numériques, dont un pour chacun des occupants.
Esthétiquement, l’Airflow arbore une robe élancée qui constituera vraisemblablement la future signature visuelle du constructeur. Une ligne à la fois sobre et musclée qui aura certainement l’avantage de bien vieillir, et qui se démarque par ce long empattement et la présence de jantes de 22 pouces. Également, par la présence d’éclairage à DEL multiples, ceinturant parties avant et arrière. Un éclairage parfois animé et qui passe au bleu aqua lorsque le véhicule est en mode recharge.

Le web est rempli de créations dont le but est de répondre à ces questions commençant par « et si…? ». L’intelligence artificielle de nos jours facilite bien sûr les choses, mais il faut aussi souligner le travail de nombreux artistes du numérique, comme nous l’avons vu avec ces sept véhicules issus d’un univers parallèle.

Le magazine américain Consumer Reports vient de publier son nouveau classement annuel des marques automobiles et des modèles avec la meilleure fiabilité anticipée. L’exercice se base sur un sondage auprès de propriétaires et des données sur plus de 380 000 véhicules des années 2000 à 2025 (et quelques 2026) en tenant compte de 20 catégories de problèmes. Un pointage est ensuite attribué sur une échelle de 100.

Non, la Mazda3 ne se renouvelle pas pour l’année modèle 2026. La prochaine génération devra attendre encore, finalement. Si certains consommateurs seront déçus, la division canadienne de Mazda ne s’en plaindra pas, elle qui a vu les ventes de sa voiture compacte augmenter de 46% durant les trois premiers trimestres de 2025 par rapport à la même période de l’année précédente.

Le retour du V8 HEMI de 5,7 litres dans le Ram 1500 (et celui du V8 HEMI de 6,4 litres dans le Jeep Wrangler) pour l’année modèle 2026 a beaucoup défrayé les manchettes. Même s’il existe des options plus modernes et plus performantes comme le Hurricane à six cylindres biturbo chez Stellantis, de nombreux conducteurs restent accrochés à la mécanique à huit cylindres, notamment pour une question de son et de sensation.









