
«Toutes les parties» ont signé la première phase de l'accord sur Gaza
Le Journal de Montréal
Israël et le Hamas ont signé jeudi la première phase d'un accord sur un cessez-le-feu à Gaza et une libération d'otages après de fortes pressions du président américain Donald Trump pour mettre fin à deux ans de guerre dévastatrice dans le territoire palestinien.
La libération des captifs «devrait mettre fin à la guerre», a déclaré le chef de la diplomatie israélienne, Gidéon Saar, le négociateur en chef du Hamas, Khalil al-Hayya, affirmant avoir «reçu des assurances de la part des frères médiateurs et de l'administration américaine, confirmant toutes que la guerre est complètement terminée».
Selon Shosh Bedrosian, une porte-parole du bureau du premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, «la version finale de la première phase a été signée ce matin en Égypte par toutes les parties en vue de la libération de tous les otages» retenus à Gaza.
«Tous nos otages, vivants et décédés, seront libérés (au plus tard) 72 heures (après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu), ce qui nous amène à lundi», a précisé à l'AFP Mme Bedrosian.
Le président américain a toutefois reconnu que les corps de certains otages seraient «un peu difficiles à trouver».
Pour entrer en vigueur, l'accord devait encore être validé jeudi par le cabinet de sécurité israélien, avant une réunion du gouvernement au complet. Le ministre israélien de la Sécurité intérieure (extrême droite), Itamar Ben Gvir, a déclaré qu'il voterait contre.
Dans les 24 heures suivant l'entrée en vigueur du cessez-le-feu, l'armée israélienne se retirera de zones où elle est déployée, mais gardera le contrôle de 53% du territoire de la bande de Gaza, selon la porte-parole.
La signature intervient après quatre jours de négociations indirectes en Égypte ayant impliqué plusieurs acteurs internationaux, dont les États-Unis.
M. Trump, qui a annoncé l'accord conclu sur la base d'un plan qu'il a présenté fin septembre, pourrait se rendre à Jérusalem dimanche, selon la présidence israélienne. Le président américain a par ailleurs affirmé qu'il «essaierait» de se rendre en Égypte, où le président Abdel Fattah al-Sissi l'a invité à une cérémonie pour célébrer l'accord. La date n'a pas été précisée.
