«Le Canadien fera-t-il les séries?» et neuf autres questions sportives (moins évidentes) pour 2024
Le Journal de Montréal
L'année 2024 s'annonce fertile en émotions pour les amateurs de sport. Voici une dizaine de questions qui, tôt ou tard au cours des 12 prochains mois, trouveront une réponse:
• À lire aussi: Grands événements sportifs en 2024, de Paris à Las Vegas, en passant par... Montréal
Inévitablement, c’est LA question qui préoccupe les amateurs de sport du Québec chaque année, même si la réponse se fait plus évidente ces dernières saisons. Depuis la mi-décembre, on peut déjà dire que «si la tendance se maintient», le Canadien de Montréal ne participera pas aux séries éliminatoires en 2024. On peine à jouer pour ,500 et on risque davantage de lutter contre les Penguins de Pittsburgh, les Sabres de Buffalo, les Blue Jackets de Columbus et les Sénateurs d’Ottawa dans le fond du classement de l’Association de l’Est d’ici la fin de la saison régulière.
Ça fait tellement longtemps que les meilleures hockeyeuses au monde attendent ce moment! Déjà, il a été annoncé que Marie-Philip Poulin et ses coéquipières profiteront, à l’Auditorium de Verdun, d’une salle comble pour le premier match à domicile du club de Montréal, le 13 janvier, contre la formation de Boston. Les 4043 places disponibles ont été vendues rapidement. Il faudra voir si les succès aux guichets se répéteront, alors que Montréal disputera un total de 12 parties devant ses partisans en cette première saison de la LPHF, principalement à Verdun, de même qu’à la Place Bell, à Laval.
L’événement sportif de l’année en 2024, au niveau international, sera les Jeux olympiques d’été, du 26 juillet au 11 août, à Paris. Après une récolte de 24 médailles pour le Canada à Tokyo, il sera intéressant de voir si les représentants de l’unifolié auront autant de succès. La vingtaine semble atteignable, surtout si l’équipe féminine de natation arrive à Paris en forme. La dernière fois que la délégation canadienne avait obtenu moins de 20 médailles lors d’une édition des Jeux olympiques, c’était à Londres, en 2012.
Au moment de s’entretenir seul à seul avec Jean-Charles, mercredi dernier à Brossard, Kent Hughes connaissait par cœur le nombre de matchs que le Canadien de Montréal avait à jouer d’ici la date limite des transactions du 7 mars: 22. Le DG du CH a tôt fait d’utiliser cet argument lorsqu’on lui demande de se ranger dans le camp des acheteurs ou des vendeurs.
Êtes-vous du type «chat échaudé craint l’eau froide»? Moi, oui. Le Canadien a beau avoir remporté 9 de ses 12 derniers matchs (et 12 de ses 17 derniers), dont plus de la moitié contre des équipes de premier ordre, je me demande encore combien de temps ça va durer, quand est-ce que ça va craquer.
Félix Auger-Aliassime s'est qualifié sans trop trembler pour le deuxième tour des Internationaux d'Australie, dans la nuit de dimanche à lundi, et a du même coup porté à six la superbe séquence de victoires sur laquelle il surfe présentement.
Cette saison n’a pas fini de nous surprendre. Samedi soir, en se rendant au Centre Bell, il y a deux choses que les partisans n’avaient sûrement pas prévues : la présence de Mike Komisarek dans les gradins et la domination du Tricolore dans l’aspect physique de cet affrontement contre les Stars.
Pour une quatrième fois de suite, le Canadien de Montréal s’est rendu en prolongation, mais s’est incliné 2 à 1 face aux Stars de Dallas en tirs de barrage, samedi au Centre Bell.
Battre les formations de premier plan, le Tricolore y a décidément pris goût. Hier soir, ce sont les Capitals de Washington, meneurs de l’Association de l’Est, qui ont subi les foudres du Canadien nouveau.
Ex-choix de 1er tour et défenseur des Canadiens de Montréal, David Wilkie a développé un œil averti pour évaluer des gardiens de but en tirant des rondelles sur Patrick Roy sous la supervision du pionnier François Allaire, à l’époque.
Kent Hughes a profité de la première moitié de saison pour évaluer les forces en présence, pour analyser ce qu’il aime de son équipe et ce qui lui manque. Pour la seconde portion du calendrier, il risque d’être davantage en mode actif. Voici les 10 travaux qui l’attendent d’ici le 16 avril, date de la fin du calendrier régulier.
Il ne faut pas s’emballer trop vite, d’accord, mais en jetant un œil au classement de la LNH, mardi matin, les partisans du Canadien ont vu que leur équipe figurait parmi les huit qui auraient accédé aux séries éliminatoires si celles-ci avaient commencé hier. C’est une première en plus de cinq ans dans le cadre d’une saison normale (à lire ici)!
Le Canadien de Montréal s'est glissé dans le portrait des séries éliminatoires grâce à une victoire de 5 à 4 en prolongation sur les Canucks de Vancouver, lundi soir au Centre Bell.
Comme Émile Nelligan, j’ai déjà vu neiger. Ce n’est pas un fructueux voyage de quatre victoires et une séquence de sept gains en neuf matchs qui vont me convaincre que le Canadien est reparti pour de bon.
On ne donnait pas cher de la peau du Canadien avant son voyage de cinq matchs à l’étranger, il en ressort à un point d’une place en séries. Qui aurait gagé là-dessus avant Noël?
Le Canadien de Montréal est de nouveau tombé dans le piège tendu par une équipe de fond de classement en devant s’avouer vaincu 4 à 2 face aux Blackhawks, vendredi soir à Chicago.
OTTAWA | On le sentait venir depuis longtemps. Équipe Canada junior n’a pas été en mesure d’éviter la catastrophe, s’inclinant face aux Tchèques en quarts de finale, et elle ne participera pas aux matchs de médailles pour la deuxième année de suite.
Être optimiste ou pessimiste concernant les Canadiens de Montréal en 2025? Là est la question. Cette équipe a été capable du meilleur, comme on le voit plus récemment, et du pire cette saison.
OTTAWA | Il faut le reconnaitre, Équipe Canada junior est créative. La sélection nationale a trouvé un autre moyen original de creuser sa propre tombe, lors du match le plus important de la ronde préliminaire, mardi soir contre les États-Unis.
Amusons-nous un peu! Voici ma version du Bye bye dans le monde du sport en 2024.