
Nos Québécois aux Olympiques de Paris: Nicholas Hoag écrit une page d'histoire du volleyball canadien
Le Journal de Montréal
Nicholas Hoag écrira une page d’histoire du volleyball canadien en devenant le premier joueur à participer à trois Jeux olympiques.
Membre de l’équipe canadienne qui a terminé en 5e place à Rio en 2016 et en 8e place à Tokyo en 2021, Hoag occupe le poste de capitaine pour le présent cycle. «Si on m’avait dit que je participerais à trois Jeux au début de ma carrière, je n’y aurais probablement pas crû, mentionne l’attaquant de 31 ans. Quand j’ai débuté avec l’équipe nationale, je rêvais aux Jeux, mais je ne pensais pas vraiment y aller. D’avoir été sélectionné pour Rio a représenté un grand accomplissement. C’est un autre niveau d’y aller pour une troisième fois. C’est assez prestigieux.»
Son père, Glenn, qui l’a dirigé à Rio et à Tokyo, ressent une grande fierté. «C’est unique au Canada et il s’agit d’une belle fierté.»
Hoag se plaît énormément dans son nouveau rôle. «C’est une très une grande fierté d’être capitaine, et c’est unique. J’ai toujours eu l’équipe à cœur et c’est un rôle que je prends au sérieux. Depuis que j’ai la barre sous mon numéro, je veux être un exemple tant sur le terrain qu’à l’extérieur, et je partage mon expérience.»
Le retour de Tokyo a été très ardu. Le Canada a perdu des éléments de premier plan qui ont pris leur retraite et, surtout, ils ont perdu celui qui a redonné ses lettres de noblesse au volleyball canadien après une longue traversée du désert.
L’entraîneur-chef Glenn Hoag a quitté le programme national pour se consacrer uniquement à son boulot avec le club turc Arkas Spor à Izmir. Pendant la saison estivale, il dirige l’équipe canadienne Next Gen au Centre national à Gatineau.
La saison 2022 dans la Ligue nationale de volleyball (VNL) a été désastreuse. «Avec le départ à la retraite de plusieurs vétérans, on savait que ça ne serait pas facile, mais ce fut très, très difficile, résume Hoag. Notre objectif de nous qualifier pour les Jeux s’éloignait et peu de gens croyaient en nos chances.»
