
«Je me fais violer»: au procès Weinstein, une accusatrice réitère sa version
Le Journal de Montréal
«Je me suis dit "je me fais violer, voilà c’est comme ça"» : l’ex-assistante de production Miriam Haley a raconté mercredi avec douleur l’agression sexuelle dont elle accuse l’ancien producteur de cinéma Harvey Weinstein, lors du procès qui se rejoue à New York après l’annulation de sa première condamnation.
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Celui qui régnait sur le cinéma indépendant, et dont la chute en 2017 a entraîné la vague #metoo, avait été condamné en 2020 à New York à 23 ans de prison, notamment pour l’agression de Miriam Haley, une victoire à l’époque pour le mouvement contre les violences sexuelles contre les femmes.
Mais l’année dernière, l’annulation du procès par la cour d’appel de New York, pour des questions procédurales, a été vécue comme un retour en arrière pour la prise en compte de la parole des victimes.
Comme il y a cinq ans, Miriam Haley a dû se remémorer ce 10 juillet 2006 où elle a accepté une invitation dans l’appartement new-yorkais d’Harvey Weinstein, alors tout-puissant dans le milieu du cinéma, tandis qu’elle était une jeune assistante de production en quête de travail.
