
Une magnifique maison ancestrale datant de 1785, restaurée selon les règles de l'art, est à vendre sur le bord de la rivière de l'Achigan
Le Journal de Montréal
Se dressant au tournant de la rivière de l’Achigan, à L’Épiphanie, dans Lanaudière, la maison Poitras cherche de nouveaux propriétaires. Témoin privilégié de l’histoire du Québec, cette demeure rurale québécoise d’inspiration française érigée après la Conquête, en 1785, revêt aujourd’hui ses plus beaux atours.
Cossue pour l’époque, la maison en pierre de plan presque carré, coiffée d'un toit à deux versants droits aux larmiers courts, a été construite par François Proulx. Originaire de Neuville, il aurait été capitaine milicien avant de devenir cultivateur dans le but de faire du commerce.
Le rez-de-jardin s’ouvrant sur la rivière ainsi que les nombreuses serrures fixées aux diverses portes, à l’intérieur de la maison, fournissent des indices sur l’activité économique qui animait probablement les lieux.
S’élevant sur un terrain de plus de 240 000 pieds carrés, la demeure porte le nom de maison Poitras, puisque plusieurs générations de cette famille l’ont habitée entre 1841 et 1979, avant que Lucien Petit et Maryse Larouche aient un coup de cœur pour elle.
Collectionneur d’antiquités, le couple a entrepris la mission de redonner à cette propriété, alors dans un état de délabrement avancé, ses allures d’autrefois. «Quand on a acheté, on pensait que ça allait nous prendre cinq ans pour tout rénover, puis ça nous a pris plus de 30 ans», explique Mme Larouche. L’attachement des propriétaires pour ce foyer qui a vu grandir leurs trois enfants, «c’est une passion, c’est comme l’amour, ça ne s’explique pas», explique Mme Larouche.
Du sous-sol jusqu’aux chambres aménagées sous les combles, en passant par les pièces de vie (grand salon, salle à manger, cuisine) du rez-de-chaussée et à l’étage (salle de bain, deux chambres), tous les travaux ont été réalisés en préservant les caractéristiques d’origine du bâtiment, qui côtoient désormais des commodités d’aujourd’hui.
