Pornographie juvénile: 257 images de Bart et Maggie Simpson dans des positions sexuellement explicites
TVA Nouvelles
Arrêté en septembre 2018 avec en sa possession sur son ordinateur 257 images de pornographie juvénile mettant en vedette la famille de Bart Simpson, un ancien informaticien a tenté de convaincre la juge, jeudi, qu’il «ignorait» leur existence.
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En février 2020, Jean-Baptiste Abel, 31 ans, un ancien informaticien qui était au service des Forces armées canadiennes a été trouvé coupable de possession, distribution et accession à de la pornographie juvénile entre le 1er août 2015 et le 19 octobre 2016.
Alors qu’il était sous engagement dans ce dossier, Abel s’était fait intercepter dans sa voiture, alors qu’il était garé dans le stationnement d’un Tim Hortons.
Entre ses mains, il avait un ordinateur, ce qui lui était interdit et, pour se justifier, il avait expliqué aux forces de l’ordre qu’il se trouvait là pour jouer à un jeu vidéo de guerre puisqu’il était «un joueur compulsif».
L’ordinateur qu’il possédait a été saisi, puis analysé, et 257 fichiers de pornographie juvénile ont été trouvés. Il s’agissait de dessins animés des personnages de Bart et Maggie Simpson qui avaient des relations sexuelles entre eux ou encore avec leurs parents Omer et Marge.
Hier, dans le cadre des plaidoiries, l’avocat de Abel, Me Louis Belliard a rappelé à la juge Rachel Gagnon que son client avait bel et bien brisé ses conditions de mise en liberté et qu’il admettait que les images retrouvées constituaient de la pornographie juvénile.
Toutefois, il estime qu’aucune preuve n’a été faite au Tribunal pour démontrer que c’était bel et bien son client qui avait téléchargé les images.
Il a également rappelé que la mère de Abel a témoigné que c’est l’épouse de l’ancien informaticien qui utilisait le portable ou encore le père de l’accusé « qui aimait regarder les Simpson».
La redevance de 1$ par course imposée depuis 2021 aux usagers pour compenser une partie des montants versés aux chauffeurs de taxi à la suite de l’arrivée d’Uber au Québec, est loin d’amener les résultats escomptés: sur les 270 millions $ espérés, moins de 50 millions $ ont été perçus jusqu’à maintenant. Le PLQ dénonce une taxe déguisée.