Martin St-Louis se confie au Journal: «Le temps va nous le dire»
Le Journal de Montréal
« Le bateau m’importe peu. Je me considère simplement comme chanceux d’être dans un bateau. S’il faut que je rame, je vais ramer. Un moment donné, on finira par avoir un moteur. Et le jour où je partirai d’ici, j’espère qu’on aura un yacht. »
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Martin St-Louis n’est pas fou. Il savait très bien dans quelle galère il s’embarquait lorsqu’il a accepté l’offre de Kent Hughes et Jeff Gorton. En homme de défis, il voyait dans cette occasion la chance de laisser sa marque.
« Les gens se demandent pourquoi je viens ici. Selon eux, ça ne fait pas de sens parce qu’on n’a pas d’équipe. Au contraire, je trouve que c’est le meilleur moment. C’est dans une situation comme celle-là que tu peux faire la plus grosse différence », a lancé l’homme de 46 ans.
« Quand tu arrives au sein d’une équipe de séries, comment tu mesures l’impact que tu as eu ? », s’est-il demandé.
C’est une façon constructive de voir les choses. D’autant plus que St-Louis, depuis son entrée en poste, martèle qu’il est en mode enseignement.
De plus, le Canadien a officialisé l’amorce de sa reconstruction en échangeant Tyler Toffoli aux Flames de Calgary, en retour d’un choix de 1er tour et d’Emil Heineman, un jeune espoir de 20 ans, entre autres.
Une transaction qui a fait dire à Nick Suzuki : « Nous connaissons tous notre situation. Avec la nouvelle direction, nous savions que des changements allaient survenir. Ce n’est que le début. »
Être l’un des meilleurs de son sport ne rime pas toujours avec millions de dollars dans le compte en banque et voitures de luxe. Plusieurs athlètes québécois, peu soutenus financièrement, en arrachent et font des sacrifices afin de pouvoir continuer à pratiquer leur discipline: travailler jusqu’aux petites heures du matin, renoncer à être propriétaire, dormir en pension lors des tournois...
Être l’un des meilleurs de son sport ne rime pas toujours avec millions de dollars dans le compte en banque et voitures de luxe. Plusieurs athlètes québécois, peu soutenus financièrement, en arrachent et font des sacrifices afin de pouvoir continuer à pratiquer leur discipline: travailler jusqu’aux petites heures du matin, renoncer à être propriétaire, dormir en pension lors des tournois...
Note de la rédaction : M. Picard est un ex-défenseur du Canadien qui a joué 253 matchs dans la LNH, en plus d’avoir joué professionnellement en Russie, en Suisse et en Allemagne. Analyste à TVA Sports, il est depuis quelque temps répugné par ce qu’il voit dans notre hockey mineur québécois. Il a découvert ses côtés les plus laids en suivant son fils dans les arénas.