Les «postes de police» chinois mettent en demeure la GRC et le procureur général pour 2,5M$
Le Journal de Montréal
Les deux présumés «postes de police» chinois à Montréal et Brossard mettent en demeure la Gendarmerie royale du Canada et le Procureur général du Canada pour 2,5 millions $.
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L’avocate Maryse Lapointe indique que cette mise en demeure pourrait prendre éventuellement la forme d’une poursuite.
Celle-ci estime que la Gendarmerie royale du Canada aurait tenu des «propos diffamatoires» à l’encontre de leurs clients. «Ces propos auraient ruiné la réputation construite depuis les cinquante dernières années», clame-t-elle en conférence de presse.
L’avocate demande également des excuses de la part de la Gendarmerie royale du Canada, à l’égard de ces deux présumés «postes de police» chinois à Montréal.
Quant à la conseillère municipale à Brossard, Xi Xi Li, soupçonnée par la GRC d’avoir contrôlé les deux présumés «postes de police» chinois, celle-ci nie catégoriquement les allégations à son égard.
Concernant la menace de poursuite judiciaire, la GRC confirme qu’elle «continue d’enquêter activement à l’échelle nationale sur les signalements d’activités criminelles en rapport avec les soi-disant «postes de police», peut-on lire dans un courriel envoyé à TVA Nouvelles.
La GRC indique également «que ses interventions à l’échelle nationale ont permis de mettre fin à des activités illégales», et «qu’aucune autre forme d’intimidation, de harcèlement ou de ciblage préjudiciable à l’endroit de communautés ou de personnes en diaspora au Canada ne sera tolérée», conclut-elle.