
Infiniti QX60 : renouvellement décisif
Le Journal de Montréal
Bien qu’il se soit fait discret ces dernières années, l’Infiniti QX60 revêt une importance stratégique capitale. En effet, il représente 35% des ventes totales du constructeur japonais!
Son renouvellement comporte donc des enjeux importants, et il est impératif de ne pas faire d’erreurs. Infiniti nous a d’ailleurs expliqué que 1,5 million d’heures ont été consacrées à cette mise à jour. Rien que ça!
La première mission revient évidement à l’équipe du design, afin de moderniser l’ensemble. De ce point de vue c’est réussi, avec des lignes en harmonie avec le reste de la gamme et des phares et des feux arrière plus en phase avec leur époque. Il y a peu de chances pour que les passants se retournent sur son passage, mais la clientèle de ce type de VUS opte généralement pour des véhicules plutôt classiques. De ce point de vue c’est réussi.
Mais c’est dans l’habitacle que le changement est le plus notable. Il faut dire que le tableau de bord du modèle sortant peinait à cacher son âge, que ce soit en matière de design ou de qualité des matériaux. Avec l’arrivée d’un nouveau volant à trois branches plus élégant, d’une console centrale revue intégrant un levier de vitesses plus petit et d’une planche de bord moins massive, le QX60 fait un grand pas dans la modernité. Sans oublier l’écran central, évidemment agrandi (12,3 pouces de diagonale) mais surtout doté d’une interface bien plus conviviale.
Le nouveau QX60 est disponible dans quatre versions différentes. Le modèle de base Pure possède les équipements prisés des consommateurs canadiens, notamment la traction intégrale, les sièges électriques et chauffants (à mémoire pour le conducteur), le volant chauffant, Apple CarPlay sans fil, Android Auto, le toit ouvrant panoramique et la sellerie en cuir aux deux premières rangées. Le tout pour 54 995 $.
Pour profiter des aides à la conduite plus évoluées (Nissan ProPILOT), d’une instrumentation de 12,3 pouces face au conducteur et des roues de 20 pouces, il faut monter en gamme avec le QX60 Luxe (59 495 $). Notez cependant que ces deux modèles d’entrée de gamme possèdent une capacité de remorquage de 3 500 lb seulement.
Pour profiter du maximum (6 000 lb) il faut dépenser plus et opter pour un modèle Sensory, celui qui nous a été assigné pour cet essai. Ce dernier ajoute les sièges avant massants et ventilés, des jantes de 20 pouces différentes, un système audio plus évolué à 17 haut-parleurs, le chargement sans fil pour téléphone cellulaire, un affichage tête haute, un rétroviseur central avec caméra intégrée et les sièges chauffants dans la deuxième rangée. Un modèle facturé 64 995 $.

Le web est rempli de créations dont le but est de répondre à ces questions commençant par « et si…? ». L’intelligence artificielle de nos jours facilite bien sûr les choses, mais il faut aussi souligner le travail de nombreux artistes du numérique, comme nous l’avons vu avec ces sept véhicules issus d’un univers parallèle.

Le magazine américain Consumer Reports vient de publier son nouveau classement annuel des marques automobiles et des modèles avec la meilleure fiabilité anticipée. L’exercice se base sur un sondage auprès de propriétaires et des données sur plus de 380 000 véhicules des années 2000 à 2025 (et quelques 2026) en tenant compte de 20 catégories de problèmes. Un pointage est ensuite attribué sur une échelle de 100.

Non, la Mazda3 ne se renouvelle pas pour l’année modèle 2026. La prochaine génération devra attendre encore, finalement. Si certains consommateurs seront déçus, la division canadienne de Mazda ne s’en plaindra pas, elle qui a vu les ventes de sa voiture compacte augmenter de 46% durant les trois premiers trimestres de 2025 par rapport à la même période de l’année précédente.

Le retour du V8 HEMI de 5,7 litres dans le Ram 1500 (et celui du V8 HEMI de 6,4 litres dans le Jeep Wrangler) pour l’année modèle 2026 a beaucoup défrayé les manchettes. Même s’il existe des options plus modernes et plus performantes comme le Hurricane à six cylindres biturbo chez Stellantis, de nombreux conducteurs restent accrochés à la mécanique à huit cylindres, notamment pour une question de son et de sensation.








