
Hausse du coût de la vie: acheter «juste ce dont on a besoin»
Le Journal de Montréal
Tous les Québécois, sauf peut-être le 1 % constitué des plus riches, ont dû commencer ou continuer à faire attention à leurs dépenses en 2021. Les hausses de prix se sont généralisées, tant à la station-service et à l’épicerie qu’ailleurs.
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La petite famille de Danny Linhares, 40 ans, n’a pas été épargnée. Malgré un revenu familial qui frôle les 160 000 $ par année, sa femme Mélanie et lui se sont serré la ceinture plus que d’habitude.
« On se watche vraiment maintenant, on fait très attention », lance le sympathique gaillard, qui travaille comme cimentier applicateur dans la construction.
Danny et Mélanie ne sont pas du genre à s’endetter. Ils ne doivent d’ailleurs rien à personne, mis à part l’hypothèque de 450 000 $ pour leur nouvelle maison de Sainte-Marthe-sur-le-Lac.
Même leurs deux voitures sont déjà payées. Et pas question de changer le Ford Escape 2010 et le Jeep Grand Cherokee 2016 « juste pour changer ».
Avec son garçon de 5 ans et son chiot, ce couple ressemble à des milliers d’autres au Québec. Sauf peut-être en matière de discipline financière.
« Nous, on s’en sort bien, mais je suis enragé de voir que le coût de la vie grimpe comme si de rien n’était. Comment les gens vont faire pour arriver ? », se demande le père de famille.
