
Bracelets anti-rapprochement: les conjoints violents seront surveillés par le privé
Le Journal de Montréal
Québec paiera un peu plus de 10 millions $ à une entreprise privée pour la mise en place des bracelets anti-rapprochement destinés à protéger les victimes de violence conjugale.
Le contrat de 10,45 millions $ pour cinq ans a été conclu le 24 mars dernier avec la firme Commissionnaires du Québec, spécialisée dans la sécurité et les investigations, à la suite d’un appel d’offres.
Le gouvernement Legault n’aura donc pas mis de temps à mettre en œuvre sa volonté de protéger les victimes de violence conjugale et de garder les auteurs de violence à distance des victimes.
Ce contrat fait suite à l’adoption du projet de loi 24, le 17 mars dernier.
La ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault, avait d’ailleurs annoncé que le Québec serait la septième juridiction au monde à se doter d’un tel programme.
Commissionnaires du Québec devra assurer des services de surveillance 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 et 365 jours par année, selon ce qui est permis d’apprendre dans les documents d’appel d’offres.
Géolocalisé en tout temps
Le système de surveillance se compose d’un bracelet à la cheville du contrevenant et d’un appareil de communication que la victime doit garder sur elle, si elle consent à se munir de ce service de sécurité.
Les équipements devront permettre de géolocaliser en temps réel, autant le contrevenant que la victime, sur le territoire du Québec.
