Émotif, Tiger est acclamé malgré sa contre-performance
Le Journal de Montréal
Le passage de Tiger Woods à l’Omnium britannique sera sans doute de courte durée, lui qui n’a pu répondre à sa contre-performance de jeudi et qui est resté dans les fins fonds du classement, vendredi, à St. Andrews, en Écosse.
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C’est un dénouement difficile pour le golfeur de 46 ans, qui a remporté à trois reprises la Claret Jug par le passé, dont deux fois à St. Andrews sur un terrain qu’il adore. Peu de choses ont fonctionné pour l’Américain en deuxième ronde et il a dû se contenter d’une carte de 75 (+3).
Au cumulatif, Woods a frappé la balle 153 fois (+9) et est descendu au 150e rang sur 156 athlètes. Il a néanmoins reçu une ovation debout des fervents amateurs au 18e trou, avant d’enregistrer la normale.
Sa performance au 16e fanion a été assez représentative de ses deux journées en Écosse, c’est-à-dire frustrante. Jeudi, Woods s’est plaint d’avoir été malchanceux par moments et c’est exactement ce qui s’est produit sur la normale 4 du 16e. Son deuxième coup s’est arrêté bien loin du vert, dans une fosse de sable. À sa frappe suivante, la balle est entrée en contact avec l’herbe en bordure de la fosse avant de retourner à sa position originale.
Encore en difficulté sur les rapides verts du Old Course, «le Tigre» a dû accepter un désastreux double boguey, son troisième en 36 trous.
Être l’un des meilleurs de son sport ne rime pas toujours avec millions de dollars dans le compte en banque et voitures de luxe. Plusieurs athlètes québécois, peu soutenus financièrement, en arrachent et font des sacrifices afin de pouvoir continuer à pratiquer leur discipline: travailler jusqu’aux petites heures du matin, renoncer à être propriétaire, dormir en pension lors des tournois...
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Note de la rédaction : M. Picard est un ex-défenseur du Canadien qui a joué 253 matchs dans la LNH, en plus d’avoir joué professionnellement en Russie, en Suisse et en Allemagne. Analyste à TVA Sports, il est depuis quelque temps répugné par ce qu’il voit dans notre hockey mineur québécois. Il a découvert ses côtés les plus laids en suivant son fils dans les arénas.