Élections municipales: deux visions des finances de la Ville de Montréal
TVA Nouvelles
Les finances de la Ville sont-elles fragiles, ou au contraire vont-elles bien ? La vision des deux principaux prétendants à la mairie de Montréal divergeait sur cette question, alors que leurs positions sont plutôt semblables sur de nombreux enjeux.
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«Il faut commencer par croire au développement économique pour en faire», a martelé d’entrée Denis Coderre. Pour le chef d’Ensemble Montréal et aspirant maire de la métropole, les finances de la Ville ont été malmenées au cours des quatre dernières années. Il s’inquiète notamment du niveau d’endettement de Montréal, qu’il juge à un niveau inquiétant.
«La pandémie a frappé fort. Montréal était en excellente santé financière, et tout le monde s’est mobilisé pour trouver des solutions. Pour s’en sortir, il faut travailler ensemble», a pour sa part souligné la cheffe de Projet Montréal et mairesse sortante, Valérie Plante. Au contraire de son adversaire, selon sa vision, la métropole a les reins financiers solides en cette sortie de pandémie.
La Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM) avait invité les deux candidats à la mairie de Montréal afin de débattre de leur vision respective de la Ville, dans une soirée d’échange au centre Sheraton animé par la journaliste Esther Bégin.
Malgré quelques différends, les deux candidats se rejoignaient sur de nombreux points. Tous deux se sont entre autres engagés à diminuer les contraintes administratives pour les commerçants, et à maintenir la hausse des taxes foncières au niveau de l’inflation. En environnement et écofiscalité également, les deux visions proposées étaient semblables.
Au contraire des précédents débats, les deux aspirants maires ont pu échanger entre eux, menant à des discussions parfois corsées.
Il n’est plus nécessaire de recourir à des ouvriers de sept métiers différents pour changer une porte dans une école, se réjouit le ministre Jean Boulet, qui n’anticipe pas de grogne sur les chantiers après sa réforme de la construction. Mais déjà, les opérateurs de machinerie lourde sont «en colère».