«Ils peuvent respirer un peu» - Martin St-Louis
TVA Nouvelles
À l'aube du camp d'entraînement, Martin St-Louis garde la tête froide en ce qui concerne les attentes envers sa formation.
Dans la première partie d'une entrevue avec Jean-Charles Lajoie, diffusée lundi, le pilote des Canadiens de Montréal a confirmé qu'il avait un objectif en tête et que plusieurs moyens étaient possibles pour y parvenir.
«C'est dur de mettre des attentes. Durant le camp d'entraînement, l'équipe va nous parler. Notre comportement sur la glace va nous aider à diriger un peu où est-ce qu'on s'en va. On a un portrait global et on a des choses à naviguer. On sait où on veut aller, mais il y a différentes routes pour s'y rendre.»
Le Québécois veut d'ailleurs se servir du camp d'entraînement comme période d'expérimentation. Certaines combinaisons de la saison dernière avaient démontré des choses prometteuses, mais il tient à garder l'esprit ouvert pour intégrer les acquisitions de la saison morte.
«On va expérimenter. J'ai des idées, mais je veux en parler aux autres entraîneurs. On a des idées de comment on veut essayer de commencer ça, mais tu dois faire des expériences. Je sais que certaines choses fonctionnent de la dernière saison, mais on a des nouveaux joueurs. Il faut expérimenter un peu.»
Il est de coutume de voir un joueur rater les derniers matchs de la saison et revenir au jeu, par pure coïncidence, juste à temps pour les séries. Or, c’est tout le contraire qui est arrivé dans le cas de William Nylander : la supervedette des Maple Leafs de Toronto a pris part aux 82 matchs du calendrier régulier et a raté le premier duel des séries face aux Bruins de Boston. Un fait rare à pareil temps de l'année, où l'on a vu Patrice Bergeron, par exemple, jouer avec un poumon perforé.