«Convoi de la liberté»: un mouvement qui perd son souffle au Canada
TVA Nouvelles
Les différents «convois de la liberté» ont commencé à s’effriter au cours des derniers jours lors de la levée de plusieurs barrages, le coup de grâce ayant possiblement été porté mercredi à Ottawa, avec la police qui a ordonné aux manifestants de quitter les lieux.
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«Vous devez quitter les lieux maintenant. Quiconque bloquant les voies de circulation, ou aidant d’autres à le faire, commet une infraction criminelle et peut être arrêté. Vous devez cesser immédiatement vos activités illégales ou vous devrez faire face à des accusations», a ainsi indiqué en matinée la police d’Ottawa par communiqué.
Les autorités ont également rappelé que toute personne qui cherche à se joindre à cette manifestation enfreindra la Loi sur les mesures d’urgence déclarée en début de semaine par Ottawa.
En plus des amendes, la police a assuré que les permis de conduire de véhicule commercial ou personnel pourraient «être suspendus ou retirés».
Aucune intervention n’avait encore eu lieu en début d’après-midi, alors que certains manifestants se sont déplacés vers Gatineau, en Outaouais.
Il n’est plus nécessaire de recourir à des ouvriers de sept métiers différents pour changer une porte dans une école, se réjouit le ministre Jean Boulet, qui n’anticipe pas de grogne sur les chantiers après sa réforme de la construction. Mais déjà, les opérateurs de machinerie lourde sont «en colère».