
Une baisse du prix de l’essence qui fait du bien
Le Journal de Montréal
La baisse du prix de l’essence a donné un peu de répit aux portefeuilles des automobilistes, mais ces derniers déplorent que cette accalmie soit de courte durée.
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« Je trouve ça encore un peu cher », reconnaît Pasquale Scalia, qui faisait le plein dans une station-service située près du boulevard Lacordaire, en bordure de l’autoroute Métropolitaine dimanche soir.
Alors que le prix du carburant s’élevait à 1,44 $ le litre, Pasquale Scalia était rassuré de voir sa facture se situer autour des 80 $ pour son véhicule utilitaire sport (VUS).
M. Scalia espère néanmoins pouvoir profiter le plus longtemps possible du télétravail pour limiter ses déplacements.
« Je sais qu’une fois j’ai dépensé plus que 100 $ quand c’était à 1,54 $, je pense », a-t-il pointé.
Chute attendue
Cette baisse de la valeur de l’or noir a lieu chaque année à la conclusion du week-end de l’Action de grâce aux États-Unis, qui fait exploser temporairement le nombre de déplacements.
« Surtout après la COVID, je crois que les gens veulent encore plus voyager, ce qui augmente la demande pour le carburant d’avion et l’essence [...] et les gens voyagent moins par la suite, alors la demande replonge », explique Moshe Lander, professeur d’économie à l’Université Concordia.
