Toyota ramène le FJ Cruiser… mais pas pour le Canada
Le Journal de Montréal
Le Toyota FJ Cruiser est de retour! Enfin, presque. Comme le laissaient entendre des rumeurs, le constructeur ramène ce nom du passé pour désigner son tout nouveau VUS qui deviendra le petit frère du Land Cruiser – celui vendu dans un bon nombre de pays en dehors de l’Amérique du Nord.
De ce fait, il ne viendra pas ici. Ni en Europe, d’ailleurs. Blâmez en partie les tarifs douaniers. Assemblé en Thaïlande, ce Land Cruiser FJ (appellation officielle) vise plutôt les marchés de l’Asie du Sud-Est, de l’Afrique, du Moyen-Orient et de l’Amérique latine.
En termes de design, le véhicule s’apparente au concept Compact Cruiser EV d’il y a quatre ans. Son allure ludique naît d’une silhouette carrée aux coins arrondis et d’une généreuse garde au sol avec d’imposantes moulures protectrices au bas de la carrosserie et des ailes, incluant des pare-chocs exagérément massifs qui ont toutefois l’avantage d’être faciles à remplacer en cas de bris.
Des marchepieds latéraux, des longerons de toit et un pneu de secours pleine grandeur sur le hayon (lequel intègre aussi des feux tridimensionnels bien en évidence) complètent l’extérieur. À noter que deux variantes sont proposées, dont une à vocation encore plus aventurière dotée d’une galerie porte-bagages sur le toit et d’une prise d’air de type snorkel sur le montant avant droit.
Contrairement au concept en question, toutefois, le nouveau Land Cruiser FJ n’est pas électrique. À la place, il exploite un moteur atmosphérique à quatre cylindres de 2,7 litres. Celui-ci produit 161 chevaux et 181 lb-pi de couple – des chiffres clairement insuffisants pour les conducteurs d’ici – via une boîte automatique à six rapports et un système à quatre roues motrices à prise temporaire.
En clair, on parle d’un 4x4 de taille résolument compacte, dont le poids ne s’élève qu’à environ 1 900 kg. D’ailleurs, la banquette arrière étroite accueille davantage deux personnes que trois. Sinon, mentionnons que l’habitacle présente deux écrans numériques, de grosses commandes simples à manipuler ainsi que des revêtements de sièges et de plancher faciles à nettoyer.
À défaut d’obtenir ce Land Cruiser FJ (ne manquez pas la galerie de photos au haut de la page pour l’admirer de tous les angles), les consommateurs canadiens peuvent se tourner vers le Land Cruiser ou le 4Runner, bien que plus costauds et plus dispendieux. N’oublions pas non plus le RAV4 Woodland 2026 de nouvelle génération qui arrivera cet hiver.
