
Qui sont les riches Québécois gourmands de maisons de luxe?
Le Journal de Montréal
La pandémie n’a pas freiné l’appétit pour les propriétés de luxe au Québec. Au contraire, les transactions ont explosé. Il s’est réalisé plus de 110 ventes en deux ans pour des domaines ou des manoirs de plus de 4 M$. L’ensemble des dépenses dépasse les 660 M$.
Ces derniers jours, Le Journal a comptabilisé les transactions résidentielles dans les sept chiffres qui ont été signées devant un notaire. Constat : les maisons de prestige ont été aussi populaires depuis mars 2020 que l’ont été pendant la même période les maisons accessibles au plus grand public.
Avec un total de 76 transactions en 2021 pour un peu plus de 446 M$, on constate que le nombre de maisons échangées pour plus de 4 M$ a plus que doublé depuis 2019, et même triplé par rapport à 2017, au Québec.
En 2018, 31 propriétés de plus de 4 M$ avaient changé de mains et 35 la cuvée suivante, soit avant l’arrivée de la COVID-19 en sol québécois.
Puis, en 2020, 35 transactions ont été réalisées pour un montant de près de 215 M$, dont celle de l’ex-patron d’Hydro-Québec, Éric Martel, et sa conjointe.
Ces dernières années, le prix des propriétés a connu une croissance fulgurante en raison de la forte demande et des inventaires restreints.
La tendance se poursuit
Malgré un regain d’intérêt marqué des citadins pour les banlieues nord et sud de la métropole, les quartiers centraux de Montréal n’ont pas été en reste.
Les prix des tours de condos se sont maintenus à des niveaux jamais atteints, et ceux des résidences des quartiers centraux comme Ville-Marie, Westmount, le Mile-End et Outremont ont continué de grimper à des niveaux inespérés.
