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Quatre membres de l’UPAC soupçonnés d’avoir commis des actes criminels
Le Journal de Montréal
Quatre membres de l’Unité permanente anticorruption (UPAC), dont le numéro deux de l’organisation, sont soupçonnés d’avoir commis des actes criminels dans le cadre de l’enquête sur l’ex-maire de Terrebonne Jean-Marc Robitaille, dont le procès a avorté en octobre dernier.
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Le commissaire à la lutte contre la corruption Frédérick Gaudreau a annoncé jeudi après-midi qu’il avait «transmis des allégations d’actes criminels» à la ministre de la sécurité publique concernant plusieurs des employés.
Selon nos informations, le commissaire associé aux enquêtes Sylvain Baillargeon et l’officier Janick Lacoursière font partie des policiers soupçonnés. Ils avaient déjà été affectés à des tâches administratives en novembre dernier.
Tous deux avaient été blâmés le 18 octobre dans une décision de la juge Nancy McKenna, pour avoir notamment caché des informations sur un important témoin de la Couronne lors des procédures judiciaires qui visaient M. Robitaille.
La juge avait en conséquence décrété un arrêt des procédures à l’endroit de M. Robitaille, de son ex-directeur de cabinet Daniel Bélec, de l’ex-directeur général de la Ville Luc Papillon et de l’entrepreneur Normand Trudel, qui faisaient face à des accusations de corruption.
«Les inconduites démontrent un désir de gagner à tout prix en adoptant une conduite étatique qui, de toute évidence, contrevient aux valeurs fondamentales de décence et de franc-jeu», avait estimé la juge McKenna.
Suite à cette décision, le commissaire à la lutte contre la corruption avait sollicité un avis du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) à propos de la conduite de ses employés.
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L’hélicoptère dans lequel sont montés les trois évadés d’Orsainville a fort probablement été démantelé et enterré à Sainte-Béatrix, dans Lanaudière, et risque ainsi de ne jamais être retrouvé, estime l’enquêteur à la retraite Pierre Samson, qui a procédé à l’arrestation de ces fugitifs, il y a 10 ans.