
Projet de loi 1: des fermetures à prévoir dans les milieux familiaux
Le Journal de Montréal
Près de 80 % des garderies non reconnues en milieu familial risquent de fermer leurs portes si elles devaient être encadrées comme les autres types d’établissements, tel que le prévoit le projet de loi.
L’Association québécoise des milieux familiaux éducatifs privés (AQMFEP) se désole du chemin que prend le ministre Mathieu Lacombe pour régulariser la situation de ses membres avec son projet de loi 1 sur les services de garde éducatifs à l’enfance.
À l’heure actuelle, les garderies non reconnues en milieu familial (PNR) ne détiennent pas de permis du ministère pour opérer. La nouvelle loi prévoit corriger cette situation, en plus de les placer sous la supervision de bureaux coordonnateurs. L’article prévu à cet effet a été adopté mercredi à l’Assemblée nationale.
Si elles sont en accord pour intégrer le réseau et bénéficier d’une autorisation gouvernementale, les PNR s’opposent toutefois à être assujetties aux bureaux coordonnateurs.
Zèle et rigidité
Selon la présidente de l’Association, Julie Boisjoly, l’encadrement aléatoire, le zèle et la rigidité de certains bureaux coordonnateurs inquiètent les propriétaires de PNR.
« Pour certains bureaux coordonnateurs, la maison doit avoir l’air d’un CPE. Mais nous, c’est une maison familiale », illustre Mme Boisjoly, elle-même à la tête d’une PNR depuis plus d’une décennie.
