Les parents de jeunes enfants plus méfiants envers le vaccin
TVA Nouvelles
Une étude révèle que la plupart des parents québécois étaient très susceptibles de faire vacciner leurs adolescents et leurs enfants plus âgés, même si la confiance diminuait en fonction de l’âge de l’enfant.
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L’étude EnCORE, réalisée par la chercheuse Kate Zinszer de Montréal, révèle qu’en août 2021, 50 % des parents d’enfants de deux à trois ans avaient l’intention de les faire vacciner, alors que près de 80 % de ceux d’enfants de huit à neuf ans étaient très susceptibles de les faire vacciner.
Enfin, près de 90 % des parents d’enfants de 14 à 18 ans avaient l’intention de faire vacciner leur adolescent, s’il ne l’avait pas déjà été.
Cette étude a été menée auprès d’enfants et d’adolescents de deux à 17 ans, d’éducateurs en CPE et d’enseignants au primaire et au secondaire du Québec.
Elle fait partie des sept études réalisées par le Groupe de travail sur l’immunité face à la COVID-19 (GTIC) qui a dévoilé ses résultats cette semaine. Les experts dressent un portrait des effets de la pandémie sur l’année scolaire 2020 - 2021 partout au Canada. Il considère autant le fardeau de l’infection que ses effets négatifs sur la santé mentale et les comportements sociaux, avant l’avènement du variant delta.
Les principales observations révèlent que l’immunité grâce aux infections demeure faible chez les enfants canadiens. C’est pourquoi la vaccination et les mesures d’atténuation comme le port du masque, entre autres, demeurent essentielles.