Les hauts et les bas du Salon de Los Angeles selon Antoine Joubert
Le Journal de Montréal
De passage à l’émission de Benoit Dutrizac sur QUB radio, le chroniqueur du Guide de l’auto Antoine Joubert a fait un retour sur le Salon de l’auto de Los Angeles.
En introduction, Antoine mentionne qu'il s'agissait de sa première présence à un Salon de l'auto depuis presque deux ans, à cause de la pandémie de COVID-19. « J’avais l’impression que les Salons de l’auto ne reviendraient pas comme avant », commente-t-il.
Le chroniqueur remarque que la plupart des constructeurs traditionnels brillaient par leur absence ou ne dévoilaient tout simplement rien de nouveau. En effet, il ajoute que plusieurs manufacturiers comme Honda et Mazda, ou encore des emblèmes de luxe tels que BMW, Mercedes-Benz, Audi et Maserati n’étaient pas présents.
Les fabricants américains étaient sur place, mais ils n’avaient rien à présenter, se désole Antoine. Malgré tout, il s’agit selon lui d’une année pivot. « Presque tout ce qui a été dévoilé est 100 % électrique », s’exclame le chroniqueur.
De nouvelles marques comme Fisker, qui révélait son VUS Ocean, ainsi que l’entreprise vietnamienne VinFast ont permis de rendre ce Salon de l'Auto post-pandémique fort intéressant.
À l’observation des chiffres décrivant le nouveau Silverado EV, certains diront que l’attente en valait la peine. Or, pour un constructeur aussi impliqué dans l’électrification que General Motors, il est pratiquement impensable de lancer une telle camionnette deux ans après l’arrivée du F-150 Lightning de Ford. Deux ans bien sonnés, puisque nous avions publié un article découlant du premier essai du populaire camion électrique de Ford le 11 mai 2022.
Cette semaine lors de l'émission du Guide de l'auto à QUB Télé, nos animateurs discutent des nouveaux tarifs douaniers proposés par les États-Unis sur les véhicules chinois. Le gouvernement américain s’engage à quadrupler les tarifs douaniers sur les voitures provenant de la Chine. Il y a peu de voitures provenant de marques chinoises sur le marché américain, mais des marques comme Ford, Buick, Polestar et Tesla assemblent des véhicules destinés au marché nord-américain en Chine. Et avec les élections qui s’en viennent, l’administration Biden choisit de prendre des mesures pour favoriser l’industrie de l’automobile aux États-Unis.