
Le tennis féminin poursuit son bras de fer avec Pékin
TVA Nouvelles
Le tennis féminin mondial a affiché sa détermination dans son bras de fer avec Pékin en mettant à exécution sa menace de suspendre tous ses tournois en Chine dans l'affaire Peng Shuai, alors que le CIO a annoncé jeudi avoir de nouveau contacté, confirmant sa volonté de négocier avec la Chine.
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De Billie Jean King au N.1 mondial Novak Djokovic, plusieurs grands noms du tennis ont affiché leur soutien à la WTA, l'instance gérant le circuit féminin de tennis, dans sa ligne choisie pour exiger des nouvelles de Peng Shuai. Ex-N.1 mondiale en double, la joueuse a accusé un ex-haut dirigeant chinois d'agression sexuelle.
De son côté, le CIO, en butte aux critiques pour la modération de sa réponse et taxé de complaisance alors que les Jeux olympiques d'hiver doivent s'ouvrir dans deux mois à Pékin, a annoncé, sans publier d'enregistrement ni d'images, avoir eu un deuxième entretien avec la joueuse et a de nouveau défendu son «approche humaine» du dossier.
«Nous partageons la même inquiétude que nombre d'autres personnes et organisations au sujet du bien-être et de la sécurité de Peng Shuai», a assuré dans un communiqué l'organisation.
Dans une rare réaction allant un peu dans le même sens, l'ATP, équivalent masculin de la WTA, a réclamé «une ligne de communication directe entre la joueuse et la WTA», tout en rejetant l'idée du boycottage de la Chine.
Une «présence dans le monde entier donne une meilleure chance d'obtenir des résultats», a assuré le président de l'ATP Andrea Gaudenzi.
