
Le mont Saint-Hilaire, nouvelle version La réserve naturelle Gault
Le Journal de Montréal
Je m’étais promis depuis un bon moment de ne pas vous parler du mont Saint-Hilaire. Trop de monde, me disais-je, avec comme conséquence que par moments, on se sent presque dans un parc urbain. C’était sans compter le stationnement qui déborde et des sentiers détériorés avec le temps.
Mais il s’avère que la situation a changé dans la réserve naturelle Gault où se trouvent les sentiers.
Achalandage mieux réparti
Depuis la mise sur pied d’un système de réservation en ligne en août 2020, l’achalandage a été réduit, éliminant ainsi les pointes de plus de 5000 visiteurs sur une journée.
La mise en place d’une plage horaire pour notre arrivée permet aussi, m’a-t-on dit, de mieux répartir les visiteurs durant la journée et de diminuer considérablement les files d’attente à l’entrée principale.
Au fait, si vous n’êtes pas chaud à l’idée de réserver en ligne, il y a toujours l’option de vous procurer une carte annuelle.
Aménagements
En 2018, par exemple, la fréquentation était de 350 000 visiteurs, dont la moitié en septembre et octobre. Ça laisse des traces. Au fil du temps, des aménagements ont été requis. Aménagé en 1999, soit juste après l’épisode de verglas, le Sentier du ruisseau qui est en réalité une passerelle de 800 mètres a été refait au complet en 2018. Certains tronçons de sentiers ont dû être remis en état et ont fait l’objet de travaux de drainage pour réduire l’impact du passage répété des marcheurs.
Des passerelles ont été remplacées. Des bordures de sentiers ont été renaturalisées. Si la montagne mérite d’être redécouverte, il faut reconnaître que pour la protéger, on ne peut tous y aller à la même heure et en même temps.
