La ville où vit le personnel de Tchernobyl occupée par les Russes, selon Kyïv
TVA Nouvelles
L'armée russe a pris le contrôle de la ville de Slavoutitch, où réside le personnel de la centrale de Tchernobyl, arrêtant brièvement le maire et suscitant des manifestations pro-ukrainiennes, ont indiqué samedi les autorités ukrainiennes.
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«J'ai été libéré, tout va bien, dans la mesure où c'est possible sous l'occupation», a déclaré à l'AFP au téléphone Iouri Fomitchev, maire de Slavoutitch, dont l'arrestation par les Russes avait été annoncée dans la matinée par l'administration régionale de Kiev.
Après avoir été relâché, il a pris la parole lors d'une manifestation antirusse, qui a réuni selon lui quelque 5 000 personnes, et assuré que les troupes russes allaient bientôt quitter la ville. Il a ensuite précisé à l'AFP qu'elles se retireraient dimanche.
«Les occupants russes ont envahi Slavoutitch et occupé l'hôpital municipal», avait écrit dans la matinée sur Telegram l'administration militaire de la région de Kiev, qui englobe Slavoutitch, ville de 25 000 habitants à 160 km au nord de la capitale, construite après l'accident de Tchernobyl en 1986.
Les manifestants ont déployé un énorme drapeau bleu et jaune ukrainien et se sont dirigés vers l'hôpital, selon les autorités régionales, qui ont publié des photos de dizaines de personnes rassemblées autour du drapeau ukrainien et scandant «Gloire à l'Ukraine».
Comme Ivan, 37 ans, nombre de Russes opposés au Kremlin et réfugiés en Géorgie observent avec envie les manifestations que suscite depuis des semaines dans ce pays une loi censée lutter ici aussi contre «l'influence étrangère», mais disent leur inquiétude de voir se répéter un scénario d'usure qu'ils ont vécu chez eux.
Fils d'un mineur de charbon, Lai Ching-te prêtera serment en tant que président de Taïwan lundi et il lui reviendra alors de prendre en charge les relations avec la Chine, en proie à une rupture de plus en plus profonde à mesure que Pékin accroît sa pression militaire et diplomatique sur l'île autonome.