La majorité des cas récents de variole du singe transmis lors de relations sexuelles
TVA Nouvelles
La vaste majorité des cas récents de variole du singe ont été transmis lors d'un contact sexuel, selon la plus large étude réalisée jusqu'ici, qui montre par ailleurs que l'immense majorité des personnes touchées étaient des hommes gays.
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Cette étude, publiée jeudi dans la revue scientifique New England Journal of Medicine, a analysé les données de plus de 520 cas dans 16 pays différents (Canada, États-Unis, Europe...), répartis sur deux mois entre fin avril et fin juin.
Au total, selon les médecins ayant soigné ces cas, 95% résultaient d'un contact sexuel.
«Il est important de souligner que la variole du singe n'est pas une infection sexuellement transmissible dans le sens traditionnel du terme; elle peut s'attraper par n'importe quel contact physique proche» avec une personne infectée, a précisé l'auteur principal de l'étude, John Thornhill. «Mais notre travail suggère que la majorité de la transmission jusqu'ici est liée à une activité sexuelle.»
Les lésions cutanées observées, principalement anales, sur les parties génitales ou la bouche, pourraient représenter les zones d'inoculation, note l'étude.
L'analyse du sperme de 32 personnes a montré la présence de l'ADN du virus dans 29 cas, mais d'autres études sont requises pour déterminer si la transmission peut effectivement avoir lieu par cette voie.
Au total, 98% des cas étudiés étaient des hommes gays ou bisexuels. L'âge médian était de 38 ans.