
L'écrivain italien Piergiorgio Pulixi présente une nouvelle série qui rend hommage à la littérature policière et aux chats
Le Journal de Montréal
Considéré comme l’un des principaux représentants de la nouvelle génération d’auteurs italiens de romans noirs et de thrillers best-sellers, Piergiorgio Pulixi sera de passage à Québec à l’occasion du festival littéraire Québec en toutes lettres. Ses fans auront l’occasion de faire sa connaissance et de découvrir son dernier roman, La librairie des chats noirs. Il s’agit de la première enquête d’une nouvelle série très addictive, dans laquelle l’auteur rend hommage à la littérature policière.
Après une série de crimes odieux, la police de Cagliari, en Sardaigne, fait appel à Marzio Montecristo, le patron d’une petite librairie spécialisée dans le polar. Malgré le mauvais caractère du propriétaire, l’endroit a du charme. C’est aussi le quartier général d’un étonnant club de lecture: «Les enquêteurs du mardi».
Parmi ses membres, il y a Marzio, mais aussi un prêtre, une retraitée, un vieux dandy et une jeune gothique. Un an plus tôt, ces «experts» avaient aidé la police à résoudre une affaire complexe. Parviendront-ils cette fois à résoudre un nouveau mystère?
En entrevue par courriel, Piergiorgio Pulixi explique qu’il voulait, dans ce nouveau roman, inviter les lecteurs à s’impliquer totalement dans le roman. «D’où l’idée de créer un petit groupe de lecteurs passionnés de romans policiers, habitués à résoudre des mystères sur le plan intellectuel et tellement intuitifs que la police fait appel à leurs services. À travers ce concept initial, j’ai pu rendre hommage aux classiques de la littérature policière.»
Il a créé ce club de lecture bien spécial en s’inspirant de ses fidèles lecteurs. «Cette fois, quelques personnages sont quelque peu inspirés de lecteurs que j’ai rencontrés au fil des ans. Ce sont des gens calmes et aimables, mais quand il est question de romans policiers, ils deviennent extrêmement sérieux et professionnels, tout comme les membres du club de lecture de l’histoire.»
Si vous passez par Cagliari et que vous cherchez la librairie qu’il décrit dans son roman, vous ne la trouverez pas. Parce qu’elle n’existe pas, précise-t-il. «Il y a plusieurs années, à Milan, il y avait une librairie spécialisée en polars qui s’appelait La Sherlockiana. Toutefois, j’ai puisé mon inspiration dans ma propre expérience de libraire, parce que c’était ma profession avant de devenir écrivain. Je me suis bien amusé à raconter des anecdotes de ce métier merveilleux!»
Et à n’en pas douter, Piergiorgio Pulixi est un amoureux des chats. «Les chats sont les animaux les plus “noirs” du monde! Ce sont des animaux du crépuscule qui aiment la noirceur. Ce sont des témoins silencieux qui ne ratent rien. On a l’impression que non seulement ils comprennent les humains, mais qu’en plus ils nous regardent avec une certaine arrogance, comme si on était moins importants qu’eux.»
