Josh Anderson fait la fierté de Martin St-Louis et de ses coéquipiers
Le Journal de Montréal
Si un jour, Josh Anderson doute de l’amour des partisans montréalais à son égard, il pourra revisionner la présentation des trois étoiles du match de samedi soir et l’ovation qu’il a reçue alors qu’il terminait son entrevue sur la patinoire avec le collègue Renaud Lavoie.
Il y a longtemps que le Centre Bell n’avait pas autant vibré pour une première étoile décernée à un joueur du Canadien.
«Je l’ai entendu depuis l’entrée du vestiaire. Et il y avait de la musique dans le vestiaire. Ça veut dire que c’était assez bruyant comme ovation, a raconté Martin St-Louis. Ça ne me surprend pas. Nos partisans apprécient les joueurs qui travaillent pour franchir les obstacles.»
«Je suis fier de lui. Il mérite ce qu’il a reçu, a poursuivi l’entraîneur-chef du Canadien. Ce à travers quoi il est passé n’était pas facile. Il a continué de se battre. Comme n’importe quoi dans la vie, si tu abandonnes, c’est certain que tu n’auras pas ce que tu souhaites.»
Justement. Bien qu’incapable de déjouer un gardien dans les 29 premiers matchs de la saison, l’Ontarien n’a jamais baissé les bras. Il a continué de travailler et de se présenter près du filet adverse, malgré l’absence de résultat et la frustration grandissante.
«Tous les soirs, il vole sur la patinoire. Il utilise son physique. Il crée des occasions, en obtient lui-même. Réussir à marquer, ça change la dynamique. Ce n’est que le début. Je suis tellement fier de lui», a déclaré Cole Caufield, qui a lui-même mis un terme à une disette de sept matchs en inscrivant le but gagnant.
Ce n’est pas un hasard si ses coéquipiers étaient aussi heureux que s’il avait inscrit le premier but de sa carrière.
