
Fumeur invétéré et toxicomane, la légende du rock français Johnny Hallyday avait un comportement autodestructeur, révèle cette biographie non autorisée
Le Journal de Montréal
Figure emblématique de la musique et personnalité des plus médiatisées en France, Johnny Hallyday, qui a réalisé 80 albums au fil de sa carrière, savait déplacer les foules. Celui qui a chanté devant près de 30 millions de spectateurs a malheureusement été emporté par le cancer à l’âge de 74 ans. Dans une nouvelle biographie, on découvre le parcours d’un chanteur idolâtré, passionné par la musique, mais aussi d’un homme au côté sombre et autodestructeur.
Le célèbre chanteur Johnny Hallyday, décédé en 2017 des suites d’un cancer du poumon, avait avoué en entrevue, il y a déjà plusieurs années, avoir abusé des bonnes choses, au point de croire qu’il allait mourir jeune. Bien avant ses 74 ans.
Et pour cause, il fumait de trois à cinq paquets de Gitanes sans filtre par jour. Il disait toutefois avoir quelque peu réduit sa consommation de cigarettes lorsqu’il s’est installé en Californie, les Gitanes y étant difficiles à trouver. À la cigarette, s’ajoutaient d’autres démons qu’Hallyday ne pouvait contrôler.
« J’ai consommé de l’opium, du hachisch et pris de la cocaïne, avait confié Hallyday en entrevue. J’en ai pris beaucoup, mais maintenant, j’en prends que pour travailler, pour relancer la machine, pour tenir le coup », confessait le chanteur qui consommait également beaucoup d’alcool.
L’auteur, Rémi Bouet, qui a fondé avec Hallyday le fan-club officiel, avait cumulé au fil du temps une impressionnante collection de photos inédites, prises par des photographes professionnels, mais aussi par des fans, qu’il met en lumière dans cette biographie qui remonte à l’enfance.
On y apprend que son véritable nom est Jean-Philippe Smet, né en 1943 à Paris. Il est fils unique et ses parents se séparent lorsqu’il n’a que huit mois. Son père refuse de reconnaître qu’il a un fils.
La mère du chanteur, qui est manne-quin, ne peut s’en occuper seule et décide de le confier à sa belle-sœur, qui a déjà deux filles.
L’une d’elles se marie avec un danseur américain, Lee Hallyday, qui lui transmettra son côté artistique en plus de le surnommer Johnny. Lee prendra vite la place du père manquant. Rapidement, Johnny s’inscrit à des cours de théâtre, en plus de jouer du violon et de la guitare. Il monte sur une scène pour une première partie d’un spectacle de Lee, à Copenhague, dès l’âge de 13 ans.
Animé par tout ce qui touche les arts, l’enfant, qui se fait désormais appeler Johnny Hallyday, suivra des cours de danse classique en plus de s’inscrire à des cours de théâtre au Centre d’art dramatique à Paris.
