
Fléau des vols de véhicules: des victimes exaspérées installent... des sabots de Denver
Le Journal de Montréal
Le vol de véhicules est devenu un tel fléau au Québec que des victimes frustrées se tournent vers un accessoire inusité pour décourager les bandits: le sabot de Denver.
«C’est un peu extrême mon affaire, admet Alain Dubreuil, un résident de Sainte-Julie, en Montérégie, mais quand on se fait voler, je pense qu’on devient comme ça.»
Comme lui, 43 Québécois se font voler leur véhicule chaque jour en moyenne depuis le début de l’année, selon Équité Association.
Jacques Lamontagne, directeur des enquêtes de l’organisme, considère qu’il s’agit d’une véritable «crise nationale». Au point où certains conducteurs prennent les grands moyens pour se protéger.
Depuis le vol de son RAV-4 bleu électrique en juillet, Alain Dubreuil installe systématiquement un sabot de Denver sur la roue arrière de son nouveau VUS et de sa remorque.
Cette pince de métal qui coûte quelques centaines de dollars est habituellement utilisée pour immobiliser les véhicules des mauvais payeurs.
Elle est aussi très efficace pour décourager les malfaiteurs.
