Emplois, capacités réelles, limites déjà atteintes, l’intelligence artificielle est surestimée pour de nombreuses raisons
Le Journal de Montréal
Des milliards investis, un engouement incroyable, un nouveau boom dans l’univers du numérique, tout a commencé par la soudaine explosion de l’intelligence artificielle (IA) générative libre à tous avec ChatGPT.
Une fois l’effervescence passée, un nombre croissant d'opposants expriment des doutes quant à l'impact de l'IA générative sur l'économie. Plusieurs experts voient des failles et des enjeux préoccupants dans cette fameuse IA.
Alors pourquoi l'IA serait-elle surestimée ?
L’IA générative et ses robots conversationnels peuvent donner de très bons résultats sur ChatGPT et les autres, comme une véritable machine supraintelligente.
Mais ces robots ne sont qu’une manière sophistiquée d’agréger Internet et de recracher un méli-mélo de ce qu’ils ont trouvé, lesquels dépendent de travaux réalisés par des humains antérieurs, mais incapables de générer de nouvelles et grandes idées.
L’IA fait fi des droits d’auteur, si bien que des sociétés prennent de grands moyens pour éviter que leurs données ne soient gobées par des machines pensantes.
Bref, les experts s’entendent pour dire qu’on a plus affaire à un « apprentissage automatique » qu’à une véritable « intelligence artificielle ».
Autres preuves bien étayées, l’IA ne sait pas distinguer le vrai du faux et peine à calculer des mathématiques élémentaires.
L'industrie de l'IA et les médias en sont venus à qualifier d'« hallucinations » les faussetés et les erreurs générées par l'IA. De temps en temps, on dirait que l’IA en fume du bon ou mange des champignons, et qu'elle dit alors des choses bizarres, inventées de toutes pièces qui, d'ailleurs, ont fait les manchettes. Des hallucinations assez fréquentes comme celle de mettre de la colle dans une sauce à pizza.
