Des élus qui en ont ras le bol d’être menacés et intimidés DES CAS PARTOUT AU QUÉBEC
Le Journal de Montréal
L’impressionnante vague de départs d’élus municipaux en cette année électorale est attribuable en grande partie aux insultes et au climat nocif qui règne sur les réseaux sociaux.
• À lire aussi: Combien gagne votre maire?
• À lire aussi: La mairesse de Longueuil toujours l'élue municipale la mieux payée au Québec
Les raisons qui poussent des élus vers la retraite politique peuvent être multiples, mais la recrudescence des propos haineux en ligne, les menaces et l’intimidation contribuent assurément à en pousser plus d’un vers la sortie.
Les témoignages en ce sens affluent depuis que l’Union des municipalités du Québec (UMQ) a lancé une campagne contre l’intimidation en janvier.
Maire de l’arrondissement de Verdun depuis huit ans, Jean-François Parenteau fait partie de ceux qui tourneront le dos à la politique cet automne.
Très actif sur les réseaux sociaux, il n’a jamais hésité à répondre directement aux citoyens qui l’interpellent, mais il se dit aujourd’hui « essoufflé » par une « poignée de sans-dessein ».
« La pandémie a accentué la lourdeur. On est un peu [devenus] le paratonnerre de l’exaspération sociale. On le voit sur Twitter. Ça rentre dedans. Les gens sont devenus intolérants sur un paquet de choses. Quand on les voit en vrai, jamais ils ne nous parlent comme ça. Je ne suis pas un punching bag non plus [...] Je n’ai plus le goût de me taper ça. »
« Mon chien va te manger la face ! »
Tout près de la ville de Québec, un autre monde s’ouvre à vous à la traversée du fleuve : l’île d’Orléans. Elle a vu passer nos ancêtres, a inspiré Félix Leclerc, et est une terre d’accueil pour de nombreux maraichers et vignerons qui créent des produits extraordinaires. En voiture, en moto ou à vélo, faites le tour de l’île à travers ces 6 activités gratuites ou pas chères.
Et à bon prix, en plus! Trois vins blancs légers (autour de 12%) et joliment parfumés qui pourront bien arroser votre fin de semaine sous le soleil. On débute avec un petit aligoté pas piqué des vers. On poursuit avec un l’archétype du blanc de bistro à avoir toujours sous la main. Pour terminer, je vous propose un petit chablis qui n’a rien de petit.
On parle beaucoup d'ingérence étrangère depuis quelques années, tout en voyant rarement les visages. Plusieurs personnes craignent de parler des représailles qu'elles subissent de pays étrangers ici, en sol canadien. Au cours des derniers mois, notre Bureau d'enquête est allé à la rencontre de ressortissants qui ont accepté de nous raconter leur réalité, qui est celle de vivre dans la peur au Québec, en 2024.