
Crime organisé: une flambée de conflits aux quatre coins du Québec
Le Journal de Montréal
Voici cinq cas de violence armée ou de conflits impliquant des gangs émergents qui ont éclaté à travers le Québec, depuis quelques années, et qui «désorganisent» le crime organisé traditionnel. Ces nouveaux gangs cherchent d’abord et avant tout à faire leur place au soleil dans le très lucratif marché des stupéfiants. Certains font aussi dans le trafic d’armes, le proxénétisme, ou les fraudes.
L’improbable guerre qu’un petit gang de trafiquants de drogue récalcitrants a entrepris de livrer au puissant mais vieillissant chapitre des Hells Angels de Québec dure maintenant depuis plus d’un an et demi, dans la région de la capitale nationale. La violence de ce conflit armé connaît une escalade.
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Dirigé par le jeune caïd Dave «Pic» Turmel, le Blood Family Mafia (BFM) a commencé par tirer des coups de feu sur des propriétés des Hells. Puis, l’un de ses soldats a péri quand l’un des rapts que la bande a perpétrés pour torturer des trafiquants à la solde des motards a mal tourné, dans Bellechasse.
Et à la mi-septembre, un adolescent de 14 ans, lié au gang montréalais Everybody Gets Killed, est mort en tentant une attaque contre le repaire des Hells à Frampton, en Beauce.
