Cinq jeunes entreprises en quête de fonds pour améliorer les choses
Radio-Canada
Le capital de risque pourrait s’annoncer plus difficile dans la prochaine année avec la conjoncture incertaine de l’économie, mais 24 entreprises en démarrage ont tout de même tenté de convaincre des investisseurs de soutenir leur projet mardi.
Les dirigeants avaient seulement trois minutes pour présenter leur jeune entreprise à l’occasion du Démo Day organisé par la Banque Nationale et un consortium d’incubateurs québécois.
Nous avons sélectionné cinq d’entre elles qui se sont démarquées du lot. L’événement se tenait à l’Atrium Zú de la Maison Alcan de Montréal.
L’entreprise dirigée par Laurent Blanchet a élaboré un exosquelette pour réduire les risques associés aux accidents de travail. L’appareil s’attache au corps et permet de mieux soutenir le dos des travailleurs physiquement engagés, comme ceux de la construction.
Dans un contexte de pénurie de main-d'œuvre sur les chantiers, Biolift espère pouvoir contribuer à la productivité des constructeurs. Eurovia Québec, filiale de la française VINCI, et Hydro-Québec comptent parmi ses clients. Jusqu’ici, 50 exosquelettes ont été vendus.
« On est en mode précommercialisation parce qu’on veut s’assurer que les utilisateurs aiment le produit. On a fait un bon test l’année dernière et là, on a un produit beaucoup plus fini. L’an prochain, on veut commercialiser à plus grande échelle, mais on a besoin d’investisseurs. »
Le Dr Jean-Simon Fortin, du Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine, cherchait une façon de réduire l’anxiété et la douleur chez les enfants. Il a développé une solution thérapeutique à partir de jeux vidéo en réalité virtuelle, ce qui permet de distraire l’enfant, d’agir sur les flux nerveux du cerveau et de réduire les doses de médication.
Avec les grands brûlés, on passait d’enfants agités et en douleur à calmes et détendus, a-t-il expliqué pendant sa présentation. Pendant la campagne de vaccination contre la COVID-19, plus de 50 000 enfants ont bénéficié de cette initiative.
Lorsque la grand-mère de David Landry a chuté et perdu conscience, il s’est désolé que personne n'ait pu le savoir dans un délai raisonnable. C’est une réalité frustrante pour le personnel et les établissements, a-t-il soutenu.