
Bientôt la retraite pour Sophie Thibault: «Mon départ n’a rien à voir avec le cancer»
Le Journal de Montréal
Trente-cinq après avoir piloté son premier bulletin de nouvelles en pleine crise d’Oka, à l’été 1990, Sophie Thibault s’apprête à quitter l’antenne.
La cheffe d’antenne que l’on aime pour son calme, son assurance et sa force tranquille sera aux commandes de son dernier TVA Nouvelles de 17h et de 18h, le 19 juin prochain.
Ce jour-là, elle mettra un terme à 37 ans de journalisme au service des téléspectateurs de la chaîne privée la plus regardée au Québec.
«C’est un printemps historique, avec le déménagement de TVA et la fin de ma carrière, c’est une saison d’apprentissage pour moi», a dit Sophie Thibault en entrevue avec l’Agence QMI.
Celle qui a perdu son chien Nano cet hiver après 16 ans de vie au quotidien, anticipe déjà son prochain deuil, quand elle dira au revoir à sa deuxième famille, celle de TVA, qu’elle côtoie depuis près de quatre décennies.
Comment se passent vos dernières semaines avant la retraite?
J’essaie de profiter de chaque moment parce que ça va vite. Il me reste une quinzaine de bulletins...
Votre retraite est-elle liée au cancer de la peau que l'on vous a diagnostiqué en 2017?
Mon départ n’a rien à voir avec le cancer. Quand j’ai signé mon contrat actuel, il y a trois ans, c’était prévu que j’arrête après cette période. Je viens d’avoir 64 ans et c’est le bon moment. J’ai le goût de me concentrer sur la beauté du monde. De juste respirer, découvrir la joie de flâner, m’asseoir sur une terrasse pour écouter les moineaux et regarder les gens passer.
