Autopsie d'une fausse nouvelle: «Ma fille me manque»
Le Journal de Montréal
En plus de vivre le deuil de sa fille, Maged Rizkalla doit se battre pour expliquer qu’elle n’est pas morte à cause du vaccin, qu’il s’agit d’une «théorie» et «d’une exagération» de la part des complotistes.
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«Ma fille me manque. Des fois, je ne peux pas dormir», a affirmé, en larmes, Maged Rizkalla dont la fille a été victime d’un arrêt cardiaque en pleine classe le 7 septembre dernier à l’école Louis-Riel, de Montréal.
À la suite du décès de Malaka, des militants antivac- cins ont propagé la rumeur qu’elle était décédée après avoir été vaccinée contre la COVID-19.
Pourtant, Malaka avait reçu sa deuxième dose en juin dernier.
EXAGÉRATION
Le Bureau d’enquête a fait écouter au père de Malaka les arguments des antivaccins qui ont instrumentalisé sur internet le décès de sa fille.
Pour relier le décès de Malaka au vaccin, il faut faire «une grande théorie» estime le père de famille.
«Il faut aller chercher ça très loin. C’est une forme d’exagération», dit-il.