
Accusé d’une fusillade: un criminel camerounais était en voie d’être renvoyé du Canada
Le Journal de Montréal
L’un des accusés de la fusillade sur les bureaux de l’avocat Émile Benamor est un jeune criminel originaire du Cameroun qui se trouvait encore au pays parce qu’Ottawa a tardé à l’expulser.
En octobre dernier, Michel Manueli Likeng Mbappe et ses deux complices auraient déchargé une rafale de 19 coups de feu en pleine rue au centre-ville de Montréal.
Les tirs visaient un immeuble où était situé le cabinet d’avocat de Benamor, bien connu comme le propriétaire d’un édifice du Vieux-Montréal où sont mortes sept personnes dans un incendie criminel en mars 2023.
Likeng Mbappe possédait un dossier criminel déjà bien étoffé, même avant sa plus récente arrestation non loin de ses bureaux.
À tout juste 20 ans, il avait déjà passé plus d’une année derrière les barreaux en lien avec des affaires d’introduction par effraction, de possession d’une camionnette volée et de conduite dangereuse en 2023 et 2024.
Aux yeux de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), c’était assez pour rédiger un rapport sur son cas pour cause de «grande criminalité» en mai 2024, selon des documents obtenus par notre Bureau d’enquête.
Né au Cameroun, arrivé au Canada dans son adolescence et n’ayant jamais obtenu sa citoyenneté, Likeng Mbappe risquait l’expulsion du pays vu son passé criminel et son statut de résident permanent.
