
«Terrassegate»: les employés du SIM devront penser à la réputation de Montréal
Le Journal de Montréal
Les employés du Service des incendies de Montréal devront maintenant penser aux conséquences sur la réputation de la métropole avant d’ordonner la fermeture d’une terrasse de restaurant.
C’est ce que révèlent les nouvelles directives envoyées par la direction des pompiers à sa section de la prévention, la même qui est intervenue pour faire fermer les terrasses de trois restaurants de la rue Peel lors du Grand Prix de Montréal.
Dorénavant, ceux qui vont inspecter les restaurants de la Ville pour prévenir les risques d’incendie devront «apprécier les risques organisationnels potentiels encourus par la Ville [réputationnels et légaux] en fonction de l’urgence d’agir et du contexte», selon la note de service envoyée le 14 juin.
L’AFFAIRE D’UN EMPLOYÉ
Selon plusieurs sources consultées par notre Bureau d’enquête, le «zèle» d’un employé serait en cause dans la fermeture des terrasses du centre-ville. Ce dernier, sur place lors du Grand-Prix, a été identifié par deux de ses collègues et deux restaurateurs comme le préventionniste qui cause des problèmes aux commerçants par ses décisions «arbitraires et mal fondées».
«Il veut faire la loi au centre-ville», affirme l’un de ses collègues.
Selon nos sources, la direction du SIM pourrait prendre des mesures disciplinaires contre ce préventionniste avant la fin de l’enquête interne déclenchée par la Ville de Montréal en marge de cette affaire.
