
«Séduction haute tension»: Netflix brasse les cartes pour la sixième saison de sa téléréalité amoureuse
Le Journal de Montréal
On croyait que Netflix avait fait le tour du jardin avec Séduction haute tension. Mais le géant du streaming arrive à nous surprendre en modifiant ses règles pour nous offrir une sixième saison intrigante et diablement divertissante.
Le titre Séduction haute tension (ou Too Hot to Handle, dans sa version originale) ne vous dit rien? Depuis sa toute première saison relayée sur Netflix au printemps 2020, la téléréalité est devenue un véritable phénomène sociétal, alimentant les conversions aux quatre coins du globe.
Sa prémisse: une bande de jeunes célibataires aux corps sculptés par le gym (ou le chirurgien, c’est selon) sont réunis dans une villa des Tropiques dans le but de former des connexions sincères et durables. Le hic? Chacun des candidats est affublé d’une peur de l’engagement notoire, préférant se laisser guider par ses hormones que par sa tête ou son cœur.
Ces coureurs de jupons (et coureuses de caleçons, disons) se voient promettre une somme astronomique – variant de 100 000$ à 250 000$, selon la saison – s’ils réussissent à s’abstenir de tout plaisir charnel durant quatre semaines.
Et c’est Lana, une assistante personnelle sous la forme de haut-parleur conique, qui veille à ce que ses règles soient appliquées à la lettre. Chaque «infraction» viendra alors soustraire d’importantes sommes d’argent à la cagnotte... et les offenses répétées mettront les candidats réfractaires à risque d’élimination.
Mais ce qui était rapidement devenu un plaisir coupable pour des millions de téléspectateurs a tôt fait de s’essouffler. Avec cinq saisons lancées en un peu plus de trois ans, l’engouement s’est vanné, de nombreux internautes confessant leur ennui envers Séduction haute tension sur les réseaux sociaux, accusant la téléréalité d’être répétitive et formatée. Et Netflix les a entendus.
C’est donc dans une formule revampée que l’émission revient vendredi pour une sixième cuvée. En effet, les règles ont changé. Et Lana n’est plus la seule à imposer sa loi dans la villa. Une seconde assistante – nommée Bad Lana – viendra proposer aux candidats certains relâchements des règles strictes et les soumettre à la tentation.
Mais il faudrait être naïf de croire que ces écarts de conduite seront sans conséquence.
Et ça fait un bien fou de voir Netflix brasser les cartes de sa téléréalité-phare, déjà enlisée dans la routine et la redondance; on l’avoue, c’est avec un détachement évident qu’on a suivi les saisons précédentes de Séduction haute tension, la narration de l’humoriste américaine Desiree Burch étant le seul véritable attrait nous permettant de tenir bon jusqu’à la finale.
